jeudi 28 novembre 2013

La Camargue et les flamants roses

24 et 25 novembre

En août dernier, nous avons vu le Glacier du Rhône en Suisse où le fleuve prend sa source.  Et bien maintenant, nous arrivons à son embouchure.  La Camargue, région où l’on retrouve le delta du Rhône, présente un paysage très plat de marécages, paradis des oiseaux.  Toutes les maisons sont blanches et il y a une multitude de mas (ranchs) qui proposent des promenades à cheval.


Les Saintes-Maries-de-la-mer

Sur la recommandation de monsieur Morin de Morin Loisirs Autos, nous sommes installés sur le bord de la mer dans un immense stationnement réservé aux camping-cars.  L’endroit est magnifique et nous permet de nous rendre au village situé à dix minutes de marche, par une belle promenade aménagée le long de plages de sable gris très fin.  Capitale de la Camargue, le village des Saintes-Maries-de-la-mer doit son nom à (Sainte) Marie Jacobé et (Sainte) Marie Salomé, toutes deux parentes de la Vierge Marie et mères des apôtres Jacques, Jean, Jacques le mineur, Jude et Simon.  Elles auraient abordées sur les plages de la Camargue avec d’autres disciples du Christ en l’an 40.  Elles étaient accompagnées de (Sainte) Sara, une épyptienne qui devint la patronne des gitans et des gens du voyage.  Ceux-ci viennent ici en pèlerinage tous les 24 mai.  C’est un très beau village d’un blanc immaculé avec des rues et ruelles impeccables mais un peu désertes en cette période.  Nous visitons l’église, véritable forteresse sans les fenêtres habituelles avec vitraux et qui contient des reliques des saintes.



Le Cheval Camargue

Dans les marécages, nous retrouvons les chevaux Camargue, une des plus anciennes races du monde, qui vivent ici en semi-liberté.  Ils sont trapus et leur robe est d’un gris clair, presque blanc, sauf pour le poulain qui nait brun et qui atteint sa belle teinte pâle vers 4 ou 5 ans.  Les naissances ont lieu en pleine liberté et ce n’est que vers trois ans que les mâles sont attrapés pour être dressés.  Les juments sont laissées en liberté pour la reproduction.

Le Taureau Camargue

Nous retrouvons également dans ce pays des taureaux d’un noir intense avec des cornes qui sont dirigées verticalement vers le ciel.  Comme les chevaux, les taureaux vivent en semi-liberté en troupeaux appelés « manade ».  Bien que certains restaurants de la région proposent du taureau au menu, ces bêtes sont élevées principalement pour leur participation à la course camarguaise dont le taureau est le héros.  Avec leurs partenaires qui sont les raseteurs (hommes en blanc) et le public, cette course permet aux taureaux de démontrer leur agilité, leur combativité et leur bravoure.  Certains de ces taureaux sont de vraies vedettes qui affichent même leur statue au centre du village. Malheureusement, il faudra revenir pour assister à une course camarguaise car celles-ci se déroulent fin octobre.


Le parc ornithologique Pont de Gau

Lundi, nous sortons nos jumelles pour l’observation de la faune aviaire qui habitent les marécages.  Le parc est très bien aménagé et pour un coût minime, nous passons la journée à arpenter les 8 km de sentiers où sont aménagés plusieurs caches nous permettant d’épier les oiseaux en catimini.  Nous avons observé une multitude de canards (colvert, milouin, sarcelle d’hiver, souchet, tadorne), de hérons (aigrette garzette, grande aigrette, héron biboreau, héron cendré, héron garde bœuf) cygnes, cigognes, foulques, grèbes, poules d’eau, sternes, mais ce qui nous a le plus impressionné ce sont les flamants roses.  Bien qu’on nous ait dit que seulement le tiers du troupeau est présent en cette période, nous en avons vu des milliers et souvent à quelques mètres du bord du sentier.  C’est un très bel oiseau, pattes, bec, tête et œil d’un beau rose intense.  Ses plumes sont aussi rose pâle et lorsqu’il déploie ses ailes, les rémiges (grandes ailes) sont rouge carmin, roses et noires.  Les flamants roses vivent en Europe et en Afrique seulement.  Il ne faut pas les confondre avec le flamant des caraïbes que nous retrouvons en Floride, qui est appelé « flamant rose » par les américains mais qui est d’une couleur beaucoup plus orangée. 






Le mistral nous chasse


Nous avions entendu parler du mistral à plusieurs reprises par les français…  là, on le connaît !  Le dictionnaire nous dit : vent violent, froid, turbulent et sec qui souffle du nord sur la région méditerranéenne le long du couloir du Rhône.  Il a commencé à souffler vendredi dans la nuit et nous sommes mardi matin et il n’y a eu aucune accalmie.  Ça ressemble au vent d’une grosse tempête d’hiver du Québec mais sans la neige et avec un magnifique ciel bleu.  Nous avons peine à avancer lorsque nous marchons vent de face.  La nuit, on se fait brasser et le bruit des rafales nous empêche de dormir.   Nous avions prévu parcourir la belle piste cyclable qui longe la mer jusqu’aux Salins-de-Giraud mais il faudra revenir, impossible de faire du vélo par ce vent.  Nous décidons donc de quitter la Camargue mais nous y reviendrons, c’est certain.

Arles, la romaine

23 novembre

Au retour de notre visite du Pont du Gard, nous roulons moins de 50 km pour rejoindre Arles et nous nous installons dans un camping à Pont-du-Crau tout près de Arles.  Samedi, nous partons à pied et marchons le long d’un aqueduc romain très bien conservé et parcourons 2,5 km pour arriver au centre-ville d’Arles.  C’est la journée du marché et nous en profitons pour faire quelques achats. Nous entreprenons ensuite la tournée des monuments antiques de cette ancienne ville romaine qui se nommait Arleta du temps des romains.

Nous passons tout près du théâtre antique et où nous voyons les gradins bien conservés.  Nous rejoignons ensuite l’amphithéâtre, beaucoup plus petit que celui de Rome ou de Vérone, mais assez bien conservé.  Ce qui est étonnant, c’est que ces arènes devinrent une ville dans la ville au Moyen Âge.  En effet, sous les arcades bouchées, sur les gradins et sur la piste s’élevaient plus de 200 maisons et 2 chapelles qui ont été construites avec les pierres prélevées sur l’édifice.  Le tout a été démantelé à partir de 1825 et est redevenu un amphithéâtre qui est utilisé maintenant pour les compétitions de taureaux, très populaires en Camargue.



Les Santons de Provence

Après un délicieux lunch dans un bistro typiquement provençal, nous visitons le Cloître de Saint-Trophime qui présente Le Salon des santonniers, une exposition des artisans qui fabriquent les santons de Provence depuis 1797.  Les santons sont de petits personnages d’argile, peints à la main, représentant souvent des métiers traditionnels et qui décorent les crèches de Noël.  C’est une très belle exposition toute en couleur dans un décor médiéval magnifique.  La dernière scénette présente tout un village avec des personnages animés.



Les Alyscamps

Nous nous rendons ensuite dans un autre site de vestiges romains : les Alyscamps (Champs Élysées en provençal).  Cet endroit a été, de l’époque gallo-romaine jusqu’à la fin du Moyen-Âge, une des plus prestigieuses nécropoles d’Occident.  C’est une longue allée bordée de sarcophages mais elle a été pillée à la fin du Moyen-Âge : les pierres tombales et tombes ont servis à bâtir des couvents et murs de jardins, mais heureusement quelques pièces sculptées ont pu être sauvées et sont conservées au musée antique d’Arles.  Au bout de l’allée, nous retrouvons l’église Saint-Honorat, datant du 12e siècle, reconnue comme étant le départ d’un des quatre chemins de pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. L’église n’étant plus utilisée aujourd’hui, il ne reste que la structure imposante faite de pierre et de marbre.




Van Gogh

Arles est aussi connue pour avoir été l’endroit de résidence de Vincent Van Gogh en 1888.  Les œuvres de sa période arlésienne font partie de ses toiles les plus connues. Il s’écarte alors de l’impressionnisme et peint plus de 200 toiles et 100 dessins de paysages provençaux.  Cependant, ses « crises » se succèdent et c’est à Arles qu’il se coupe une oreille, qui conduira à son internement en mai 1889.



vendredi 22 novembre 2013

Le Pont du Gard


18 au 21 novembre

Tournon-sur-Rhône – la fin enfin !

Même si nous aimons beaucoup cette région, le temps n’est pas du tout clément et nous empêche toute activité extérieure, sauf quelques marches au village pour les courses.  Il fait 1-2 degrés la nuit et seulement 5-6 degrés le jour avec un temps pluvieux.  De grosses bordées de neige sont tombées dans les montagnes environnantes, 30 à 50 cm, et nous avons eu de la neige fondante mercredi.  Il fait tellement froid que l’entrée électrique du camping ne tient pas et saute à toutes les cinq minutes lors des repas en milieu de soirée.  Nous sommes donc très heureux lorsque nous recevons l’appel du représentant Apple nous confirmant l’arrivée du I-Pad à Valence.

Nous partons donc jeudi matin pour Valence et nous stationnons à Bourg-les-Valence où nous avions ciblé un stationnement pour le Bourlingueur.  Nous marchons jusqu’au centre de Valence situé à environ 2 km.  Le gentil technicien du centre Ephesus-Apple accepte de brancher le nouveau I-Pad à Internet dans le magasin et de faire la récupération des données, ce qui prend environ 1 heure.

Nous roulons ensuite jusqu’à Remoulins et passons la nuit à l’aire de camping-car du village.


22 novembre

Le Pont du Gard

Le pont est situé à 2,8 km de Remoulins, dans le département du Gard en Provence.  Le soleil est enfin de la partie et nous marchons jusqu’à l’immense site, classé Grand site de France et faisant partie du patrimoine mondial de l’Unesco.  Le pont a été construit au 1er siècle en seulement 5 ans par les romains qui apportaient une grande importance à la qualité de l’eau.  Il fait partie de l’aqueduc de Nîmes, long de 50 km avec une pente de 24,8 cm par kilomètre, qui captait les eaux de sources près d’Uzès et qui alimentait la ville de Nîmes de 20 000 m3 en eau potable chaque jour.  Une des merveilles de l’antiquité, le pont de 50 m de haut traversant le Gardon sur 360 m de long est constitué de 3 étages d’arcades.  Nous sommes impressionnés par la conservation de cette immense structure de pierres et surtout par le génie des hommes qui ont conçus une telle oeuvre il y a plus de 2000 ans.  Dommage que les ponts ne soient plus construits de cette manière aujourd’hui, il ne faudrait pas les remplacer après seulement 50 ans !





dimanche 17 novembre 2013

Bandol (la fin) et Tournon-sur-Rhône

De l'été à l'hiver !

8 au 12 novembre

Bandol et la région

Nous terminons notre pause méditerranéenne par de belles randonnées autour de Bandol.   Samedi, nous enfourchons nos vélos et nous longeons la côte vers l’est jusqu’à Six-Fours, en passant par Sanary-sur-Mer, très beau port de plaisance.  Ce fut une belle randonnée malgré le manque de piste cyclable, le dénivelé constant et le vent avec des rafales à 80 km/h.  Nous sommes impressionnés par ces grands vents.  Dimanche, le Mistral a soufflé avec des rafales jusqu’à 100 km/h, de quoi décoiffer même Denis ! 

Port de Sanary-sur-Mer - il fait beau et chaud !

Port de Bandol
Lundi, jour de congé en raison de l’Armistice, nous nous rendons au centre de Bandol.  C’est une journée magnifique, sans nuage et il fait environ 18 degrés C. Nous rencontrons toute une panoplie de promeneurs et vacanciers.  Alors qu’il y a des gens qui se font bronzer en bikini sur la plage, nous en croisons d’autres sur le quai habillés en hiver, bottes de mouton et manteau à col de fourrure.  Est-ce que ces gens s’habillent ainsi parce qu’on est au milieu novembre ?  En tout cas, ils doivent avoir bien chaud ! 

L'île de Bendor en face de Bandol


13 au 17 novembre

Le Bourlingueur et le I-Pad à l’Hôpital

Le Bourlingueur nous rappelant toujours son petit problème : il tousse de temps en temps et nous averti de son rhume en allumant son témoin « check engine ». 
Le diagnostic : un papillon motorisé à remplacer.   Nous avons donc un rendez-vous chez son docteur à Tournon-sur-Rhône, près de sa maison d’origine.   Nous remontons vers le nord et c’est le choc de température : il fait 6 degrés C  à seulement  275 km au nord de la Méditerranée,.. c’est tout un écart ! 

Nous passons la nuit à Cornas, près de Saint-Péray, et jeudi matin, nous passons chez Morin Loisirs et nous sommes bien heureux de retrouver l’équipe.  Mais par malheur, Claudine échappe son I-Pad sur le béton.  La vitre est cassée.  Après avoir pris quelques informations, il nous faut passer chez un représentant Apple pour le faire remplacer. Donc, vendredi, nous laissons le Bourlingueur chez le concessionnaire Fiat et on nous prête une petite voiture qui nous permettra de nous rendre au centre de Valence chez le représentant Apple.  Heureusement que nous avions une petite voiture car le GPS nous fait passer par de très petites rues et nous amène même dans une section réservée aux piétons où nous ne pouvons plus avancer, ni reculer, ni stationner… Heureusement, un bon samaritain nous aide en faisant descendre les gros cylindres devant nous et nous passons à travers les piétons pour sortir de ce bourbier !  Une chance que nous étions en voiture et non pas en camping-car !  De retour vers Saint-Péray, nous arrêtons chez Koodza pour faire quelques achats : chandails chauds, tuques et gants.  Ce sera plus confortable pour prendre des marches en cette froide saison.

Nous récupérons notre Bourlingueur, parfaitement en forme et tout fringuant avec un nouveau papillon motorisé (!) et comme nous devons attendre la livraison du nouveau I-Pad jusqu’au mardi ou mercredi, nous nous installons au camping de Tournon situé en plein centre-ville sur le bord du Rhône.  Là, nous pourrons brancher électriquement le Bourlingueur et se tenir au chaud à l’aide de son convecteur de chauffage électrique ! 


Les vignes en terrasses

Nous aimons beaucoup Tournon-sur-Rhône et sa voisine d’en face Tain l’Hermitage.  C’est la troisième fois que nous visitons la région.  En septembre dernier, nous avons passé quelques jours à Tain.  Cette région produit des vins de renommée mondiale dont l’Hermitage et le Croze l’Hermitage.  On y produit également de très grands vins dont le Cornas, le Saint-Péray et le Saint-Joseph.  C’est ici que Marc Séguin a inventé le pont la câbles en 1825, pont suspendu léger qui est l’ancêtre du Pont de Brooklyn de New-York et du Golden Gates de San Francisco. 

Tournon, le pont suspendu de Marc Séguin et Tain l'Hermitage avec ses vignobles en terrasse
A Tournon - il fait froid !
Samedi, nous empruntons le sentier des Tours pour une belle randonnée pédestre qui nous amène jusqu’au sommet de la colline située à l’arrière de la ville.  À 323 mètres d’altitude, nous avons une vue imprenable sur Tournon tout en bas, sur le Rhône et sur Tain l’Hermitage en face et ses vignobles en terrasse.  En redescendant, nous arrivons à un de ces vignobles qui produit le Saint-Joseph, vin de grande renommée.  Nos documents nous apprennent que ce sont les romains qui ont commencé à cultiver la vigne ici et nous sommes impressionnés par les terrasses toute en pierre de granite.  La construction de ces terrasses a dû demander tout un travail à ses concepteurs qui ont réalisé un ensemble d’une grande qualité car ça demeure intact encore aujourd’hui.



dimanche 10 novembre 2013

Marseille

Jeudi 7 novembre

Nous décidons de poursuivre cette pause sur la côte méditerranéenne encore quelques jours.  Nous n’avions pas l’intention de nous rendre à Marseille car les camping-caristes rencontrés dans les aires de camping-car nous ont souvent raconté des histoires d’horreur à son sujet.  Mais, comme nous ne sommes pas très loin, nous décidons de prendre le train pour se faire notre idée sur la capitale de la Provence, premier port et deuxième plus grande ville de France.

Après 45 minutes de train, nous descendons à la Gare Saint-Charles dans le centre-ville.  Ce bel édifice est situé sur une des nombreuses collines de Marseille et nous descendons un immense escalier pour emprunter le boulevard d’Athènes qui nous amène à la rue Canebière, grande artère bondée de commerces et de clients de toutes origines.  Nous arrivons enfin au Vieux Port, centre névralgique de Marseille.  Ce port était à l’origine une calanque lorsque les romains s’établirent ici il y a 2600 ans.  C’est un immense port très bien protégé rempli de voiliers, bateaux de pêche et bateaux moteurs.   Les pêcheurs offrent leurs prises du jour sur le quai des Belges.

Vieux Port


Nous parcourons le côté ouest du port jusqu’au Fort Saint-Jean et en contournant celui-ci, nous découvrons les îles du Frioul et surtout le château d’If, construit sur une petite île à 2 km du rivage et autrefois converti en prison dans lequel Alexandre Dumas a enfermé son héros, le Comte de Monte-Cristo.  En arrivant de l’autre côté du fort, nous apercevons deux édifices modernes qui ne sont pas décrit dans notre guide.  Il s’agit de la Villa Méditerranée et du MUCEM (Musée de la civilisation européenne de la Méditerranée), tout récemment ouverts et à l’architecture très audacieuse.  Nous entrons dans le musée et parcourons les coursives en pente qui nous amène sur le toit et vers une passerelle en béton qui nous ramène vers le Fort Saint-Jean récemment rénové et faisant partie du même musée.

Villa Méditerranée et son immense porte-à-faux

Le MUCEM vu du Fort Saint-Jean - avec sa passerelle et sa terrasse sur le toit
De retour au Vieux port, nous dégustons de délicieuses moules-frites (marinières pour Denis et sauce échalotes pour Claudine – miam miam) sur la terrasse du restaurant « La cuisine au beurre » nommé ainsi en référence au vieux film du duo Fernandel/Bourvil.  Nous embarquons ensuite dans le petit train touristique qui nous amène (nous monte !) à la Basilique Notre-Dame de la Garde en passant par la Corniche du Président J-F Kennedy, longue de 5 km et bordée de belles demeures du 19e siècle.  Après avoir gravi les 154 mètres pour atteindre le piton calcaire sur lequel elle est construite, nous descendons du petit train pour la visite de la basilique.  Dans un premier temps, nous observons le magnifique panorama sur Marseille que nous offre la terrasse de la basilique.  Ce qui est impressionnant, contrairement à nos villes nord-américaines qui sont souvent dominées par des édifices à bureaux en hauteur, c’est le grand nombre d’édifices d’habitations d’une blancheur uniforme.


Marseille vue de la Basilique Notre-Dame d l


Notre-Dame de la Garde
La basilique Notre-Dame de la Garde de style romano-byzantin, a été construite  au 19e siècle.  Elle est surmontée par une belle statue dorée de la vierge qui culmine sur le clocher haut de 60 m.  L’intérieur de marbre est richement décoré de belles mosaïques.  Des maquettes de bateaux assemblées comme des mobiles descendent du plafond.  Il y a même une maquette d’un avion canadien CL-215 !



Nous reprenons notre petit train touristique qui nous ramène au Vieux port et là, nous empruntons le Ferry-Boat que les marseillais nomment le « ferri bo-a-t ».   Ce lien gratuit a été institué depuis plus de 100 ans pour traverser rapidement d’un côté à l’autre du port.  En revenant vers la gare, nous rencontrons le tramway très moderne et nous avons un brin de fierté lorsque nous constatons que c’est un « Bombardier ».  Marseille est une belle ville, propre et à l’architecture audacieuse.  Nous y reviendrons peut-être pour poursuivre notre visite des musées et quartiers que nous n’avons pu voir par manque de temps.


Tramway "Bombardier"

mercredi 6 novembre 2013

Retour vers la France

Lundi 28 octobre

Lucca (Lucques)

Lundi, nous prenons la route vers le nord et après avoir atteint Florence, nous arrêtons pour la nuit dans une aire de camping-car privée à Lucca, patrie du compositeur de la Bohème : Giacomo Puccini.  Nous en profitons pour visiter cette petite ville médiévale entourée de remparts.  Nous empruntons l’étroite via S. Paolino, bordée de belles boutiques, qui nous amène à l’église San Michele, bâtie du 12e au 14e siècle.  Sa façade de marbre est de style romano-pisan de Toscane.  L’intérieur est très vieux et peu décoré.

San Michele à Lucc
Nous poursuivons dans notre promenade dans les petites rues étroites et arrivons à la cathédrale de Lucca, l’église San Martino.  Elle est aussi de marbre et de style romano-pisan et l’intérieur est très beau et riche.


Mardi 29 octobre

Nous roulons sur les autoroutes italiennes et françaises aujourd’hui pour plus de 425 km…  notre journée se déroule donc à au moins 80 % sur des viaducs et surtout dans des tunnels, assez pour être saturés…  nous ne les avons pas comptés mais nous en avons traversé au moins une centaine !  On comprend le coût élevé des autoroutes.

Nous passons la nuit dans une aire privée : l’Aire de camping-car Chez Marcel.  Le Marcel en question nous reçoit très gentiment et son aire est très bien située, à quelques pas de la plage de la Gaillarde située entre Saint-Raphaël et Sainte-Maxime, pas très loin de Saint-Tropez.


30 octobre au 6 novembre

Bandol

Nous retrouvons avec grand plaisir nos amis Marie-Laure et Henri dans leur studio de Bandol et nous passons quelques jours en leur compagnie à découvrir les environs.




Sise entre Toulon et Marseille cette station balnéaire très prisée possède de très belles plages de sable, dont celle de Sanary-sur-Mer et celle de Les Lecques à St-Cyr-sur-Mer où le temps doux nous offre une belle baignade dans la Méditerranée en ce 1er novembre.  Nous apprécions particulièrement la Route de Crêtes située entre La Ciotat et Marseille qui nous offre de magnifiques vues sur les calanques et sur Cassis.  Nous profitons du beau temps pour marcher le sentier du littoral de Bandol au Port d’Allon.

4600 et 4574

vendredi 1 novembre 2013

Roma - La conclusion

Le 27 octobre

Après une journée de lavages – Bourlingueur et vêtements – mise à jour du blogue et farniente à la piscine par un beau samedi ensoleillé avec 25 degrés C, nous reprenons la navette dimanche matin.  Pour notre ultime journée au centre de Rome, nous choisissons de marcher un peu au hasard en nous dirigeant vers le centre antique.   Notre navette nous laissant près du Vatican, nous quittons rapidement cet environnement plein de touristes et nous descendons l’avenue Crescendo qui nous amène au Palais de Justice, immeuble très imposant qui présente une belle architecture. 

Le Palais de Justice


Nous traversons le Tibre et longeons pendant quelques kilomètres ce fleuve qui serpente au centre du vieux Rome.  Cela nous offre de belles vues sur le Palais de Justice, le vieux Château San Angelo et le Dôme du Vatican.  Nous arrêtons à l’église San Giovanni di Florentina et c’est la sortie de la messe.  Les italiens et italiennes ont revêtus leurs habits du dimanche et le curé discute avec eux sur le parvis de l’église, comme on voyait cela au Québec il y a plusieurs années.  Nous poursuivons le long du Tibre jusqu’au Teatro di Marcello, vestige d’un théâtre antique.

Le Tibre et la Coupole du Vatican
Après un dîner de délicieuses pâtes italiennes dans un petit café du la Piazza Venezia, nous retournons au monument de Vittorio Emmanuelle II pour visiter le musée sur la guerre.  Nous en profitons pour faire une petite visite de la belle église Santa Maria in Aracoeli dont l’intérieur présente une multitude de lustres vénitiens. Notre journée se termine par une promenade sur la Via Dei Fori Imperiali, piétonnière le dimanche, qui nous offre une belle vue du Colisée tout au bout de la rue et passe au centre des fouilles archéologiques présentant les vestiges des forums romains.

Monument de bronze au Musée de la Guerre


Rome, c’est beaucoup de tout !

Nous avons beaucoup  aimé Rome et ce qui nous a étonnés, c’est qu’il y a beaucoup de tout …
Beaucoup d’autos – elles  sont stationnées partout, sur les trottoirs, en deuxième rangée, sur les terre-pleins au milieu de la chaussée, de travers, sur les passages piétonniers, partout où il y une petite place ;
Beaucoup de trafic – les motos et vélos serpentent au travers les petites voitures, les autobus et camions, souvent quatre autos de large au lieu de trois ;
Beaucoup de courtoisie – malgré le trafic intense, très peu de klaxon et toujours la chance de passer, ce qui rend la circulation très fluide ;
Beaucoup de touristes – ils sont des dizaines de milliers, beaucoup de groupes organisés, c’est hallucinant tous ces gens qui visitent Rome, surtout le Vatican et les vestiges romains ;
Beaucoup de vendeurs de gadgets à touristes – évidemment, ils sont aussi très nombreux et un peu harcelant ;
Beaucoup d’églises – il y en a partout, souvent deux, trois ou quatre sur la même place et la plupart sont très imposantes et remplies d’œuvre d’art ;
Et beaucoup de piazza, de fontaines, de statues, de vestiges romains et évidemment beaucoup de religieux et religieuses portant les habits traditionnels.
Au Québec, il y a longtemps que nous ne voyons plus ces soutanes.

En conclusion, Rome est une ville unique ou le passé lointain est encore très présent nous rappelant ce grand peuple de conquérants. « Ils sont fous ces Romains »  disait Astérix.

 
Garde Suisse au Vatican