27
au 31 mars
Nous
partons jeudi sous la grisaille et tant qu’à avoir du temps maussade, nous
décidons de rouler une bonne partie de la journée… et après 650 km, nous nous retrouvons
dans les Pyrénées atlantiques en Pays Basque.
Nous nous installons à Zarautz, SUR un camping (et non dans !) car il
est situé sur le bord de l’Atlantique, sur
le dessus d’une colline à 106
mètres d’altitude, nous offrant une magnifique vue sur
l’océan et sur la petite ville au bas et sa jolie plage.
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Le Grand Camping Zarautz - tout en haut où l'on voit des arbres ! |
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L'escalier de 443 marches qui mène à la plage |
Vendredi,
nous partons à pied explorer les environs en empruntant le petit sentier qui
descend de la colline vers la plage et Zarautz.
La vue est spectaculaire.
Zarautz, enchâssée entre les collines verdoyantes avec en toile de fond
les Pyrénées, est sise sur le bord d’une belle plage de sable blond prisée par
les surfers. Nous repérons la gare
ferroviaire (que nous utiliserons demain) et nous nous rendons jusqu’au
supermarché pour quelques courses. Nous
empruntons le même sentier pour revenir et ses 443 marches (plus un bon bout en
pente ascendante) en remontant vers le camping.
Les gens du coin doivent être très en forme, nous en avons même vu
quelques-uns faisant de la course à pied dans ce sentier !
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Zarautz vu du camping - très beau site entouré de collines avec les Pyrénées au loin (un golf en premier plan) |
Donostia – San Sebastian
Samedi,
nous prenons donc le train pour Saint Sébastian, la capitale de la province Guipüzcoa. San Sébastian se nomme Donostia en euskera,
la langue basque. Les Basques, qui, selon certains anthropologues,
descendraient directement d’hommes de Cro-Magnon installées dans les Pyrénées
depuis la préhistoire, est le dernier peuple européen à parler une langue non
indo-européenne. Les gens autour de nous
parlent cette langue. En tout cas, heureusement que les affiches sont bilingues
Eureskera / Espagnol (castillan) car cette langue, pleine de K, X et Z, est
vraiment incompréhensible. Après quatre
mois passés dans la péninsule ibérique, nous nous débrouillons maintenant en
castillan ! Le béret noir porté par
plusieurs français est d’origine basque – plusieurs hommes le portent encore
dans la région – de même que le jeu de pelote basque nommé aussi Jaialai.
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Liberté au Pays Basque ! |
On
dit de Donostia que c’est la plus élégante et la plus animée des stations
balnéaires espagnoles. Elle occupe un
très beau site enclose entre deux collines.
Elle possède deux belles plages et en ce printemps, les baigneurs sont
rares mais les surfers très présents.
Nous avons parcouru la promenade de la plage Onderrata, avons ensuite
visité la vieille ville, sa place de la Constitution et l’église Santa Maria
del Coro. Nous avons remarqué plusieurs banderoles réclamant l’indépendance du
Pays Basque même si la région jouit aujourd’hui d’une très grande autonomie.
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Place de la Constitution |
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L'Hôtel de ville |
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Palacio Mirama - ressemble en tous points à une "Mansion" de Newport (Rhode Island USA) |
Nous
avons ensuite marché le long de la grande plage de la Concha jusqu’à une sculpture
moderne réalisée en 1977 qu’on appela « Le peigne du vent ». Les vagues frappent les rochers à cet endroit
et près de la sculpture, des trous ont été aménagés dans la terrasse permettant
au vent créé par les vagues de passer, créant à chaque vague importante un fort
jet qui décoiffe… Denis a même perdu sa casquette !
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Le Peigne du Vent |
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Évents qui décoiffent lors des grosses vagues |
Biarritz
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Belle petite plage au centre-ville |
Après
une journée de repos, nous prenons la route lundi matin pour la France. En Espagne et au Portugal depuis le 2
décembre 2013, nous sommes bien heureux de retrouver nos cousins français ce 31
mars 2014. Notre premier arrêt se fait
dans l’aire de camping-car de Biarritz et nous prenons l’après-midi pour
visiter cette petite ville de villégiature.
Nous sommes encore en Pays Basque mais ici, nous n’entendons parler que
français, pas de Eureskera. C’est une
très belle station balnéaire, le bord de mer est impressionnant avec de belles
criques et l’eau est d’une couleur d’un beau vert-turquoise. Les tempêtes hivernales ont été dures ici,
les vagues ont détruit plusieurs murs de protection et les vagues ont même fait
irruption à l’intérieur du casino situé au fond d’une belle et large plage.
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Le Casino - cet hiver, la mer y entra lors de deux grosses tempêtes |
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La côte de Biarritz et le golfe de Gascogne - on voit la côte espagnole du Pays Basque au loin |
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