24 au 26
mars
Lundi,
nous quittons le Portugal et nous faisons route vers la Galice espagnole
jusqu’à Saint-Jacques-de-Compostelle, la fameuse cité où convergent les chemins
de Compostelle. Nous arrivons mardi où nous nous installons
dans le camping As Cancelas situé à 2 km à l’est de la vieille ville que nous
visitons mercredi.
Un
peu d’histoire : selon la tradition, un ermite trouva, en l’an 813, la
sépulture de Saint-Jacques-le-Majeur dont le corps aurait été ramené ici après
son martyre à Jérusalem en 44 car il aurait prêché en Galice. L’ermite fit alors élever une cathédrale et
au moyen-âge, l’endroit devint un haut lieu de pèlerinage car à chaque année,
un demi-million de pèlerins parcouraient les chemins pour venir se recueillir
ici. La coquille serait devenue le symbole
du saint après qu’il s’en fut servi pour sauver de la noyade un seigneur
chrétien (comment ???). On dit aussi que
les pèlerins ramenaient une coquille ramassée sur le bord de la mer pour
prouver qu’ils avaient parcouru le chemin jusqu’à Santiago de Compostela.
Nous
déambulons dans les petites rues médiévales jusqu’au monastère de Saint-Martin-Pinario,
l’un des édifices historiques des plus importants de l’endroit. Le retable principal est un des beaux que
nous ayons vu, plein de sculptures, très doré et comportant de très belles stalles
du chœur à l’arrière. Nous visitons le
musée et sommes notamment impressionnés par l’imprimerie qui expose des
estampes du 19e siècle.
L'estampe |
Le résultat imprimé |
Nous
nous rendons ensuite à la Praza do Obradoiro qu’on dit une des plus belles
places du monde qui offrent un cadre majestueux aux rassemblements de pèlerins. En ce début de printemps, nous ne voyons que
deux marcheurs sur la place. Nous
entrons dans la vieille cathédrale et un office est en cours. Il y a probablement d’autres marcheurs venus
se recueillir après leur long parcours.
La vieille Cathédrale de Santiago de Compostela |
La Praza do Obradoiro prise du parvis de la cathédrale |
La cour intérieure d'un bâtiment de la vieille université |
Notre
journée se termine par un bon repas dans un petit café de la place. Le serveur ne parlant ni anglais ni français,
nous essayons de traduire le menu à l’aide de notre dictionnaire espagnol mais ça
ne fonctionne pas non plus… on dirait que le menu est en gallego, la langue de
la Galice qui se rapprocherait du Portugais.
Donc, nous choisissons au hasard dans le menu du jour et sommes
agréablement surpris lorsque nos assiettes arrivent : du poisson pour
Denis et des escalopes de porc pour Claudine.
Allez-vous faire un bout de Compostelle?
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