mardi 17 juin 2014

ALLEMAGNE – Hambourg

13 au 15 juin

L’hébergement à Hambourg

Vendredi, nous arrivons en fin de matinée à Hambourg et nous nous dirigeons à l’aire de camping-car proposé dans notre guide « L’Europe en camping-car ».  En arrivant à l’aire, nous rencontrons un camping-car qui en sort.  Nous entrons, nous stationnons et… nous regardons aux alentours…  il n’y a qu’un seul camping-car, c’est surtout de vieilles caravanes toutes sales qui sont stationnées.  Nous sommes au sud tout près du port de Hambourg et nous comprenons que c’est un endroit où logent les travailleurs du port avec leurs caravanes.  Nous ne nous sentons pas en sécurité et comme le camping-car précédent, nous décidons de ne pas rester.

Nous nous dirigeons donc vers le camping le plus près selon nos guides, à une trentaine de kilomètres au sud-est.  En nous enregistrant au Camping Stover International, la dame nous propose une place pour camping-car à 12 euros en nous indiquant vers le stationnement où nous voyons un camping-car.  Comme nous ne voulons pas être sur le parking, nous demandons une place dans le camping – qui sera à 20 euros…  On nous assigne une place qui est très ordinaire mais nous sommes près des services et nous avons Internet.  Nous prenons une petite marche quelques instants après vers le fleuve l’Elbe qui passe à côté du camping mais que nous n’avons pas vu en raison de la digue.  Une fois arrivés sur la digue, nous voyons un très beau terrain gazonné avec de grands arbres et des dizaines de camping-car sur le bord du fleuve, incluant le branchement électrique !  Ce sont les places à 12 euros !  Probablement en raison d’un manque de compréhension, nous pensions que c’était sur le stationnement…  Comme nous avons payé pour l’Internet, nous décidons de rester là où nous sommes mais nous ferons attention à l’avenir lorsqu’on nous proposera une place pour camping-car !


Se rendre au centre de Hambourg et y revenir

Bon maintenant installés, il faut se rendre au centre-ville.  Donc samedi, informations en main, nous partons pour prendre le bus qui nous conduira au train de banlieue pour Hambourg.  Il n’y a qu’un seul bus le samedi matin à 10h12.  Nous sommes quelques personnes à attendre.  Finalement, deux bus arrivent, un très petit portant le numéro 4405, c’est celui-là qu’on attendait, et un plus gros, de grandeur conforme, qui affiche une destination que nous ne comprenons pas.  Nous entrons dans le petit, demandons à la conductrice qui ne parle pas anglais et nous voyons des touristes monter dans le second… nous changeons d’idée et nous nous dépêchons à monter dans le gros bus.  Le conducteur nous comprend, nous dit que les deux bus se dirigeaient vers la station de train de Winsen.  En plus, c’est gratuit et direct, il n’arrête plus avant la gare… c’est peut-être une navette… mais nous n’en savons rien !  Nous prenons le train sans problème jusqu’à la gare centrale de Hambourg. 

Pour le retour, nous sommes un peu inquiets.  Comme c’est samedi, il n’y a pas de bus pour le retour.  Il faut appeler un service spécial et c’est un taxi qui nous reconduira au camping au tarif du bus (qui était gratuit ce matin !).  La dame du camping nous a dit qu’on nous parlerait en anglais mais nous ne sommes pas vraiment rassurés.  Donc, nous reprenons le train en fin de journée et on se dit qu’on verra bien à l’arrivée, quitte à prendre un taxi à plein tarif… mais le camping est loin de la gare de Winsen, ça doit être assez cher en taxi.  Et Youppi ! En sortant de la gare, des gens qui étaient à l’arrêt de bus le matin nous reconnaissent et nous invitent à prendre avec eux le taxi qu’ils ont commandé.  OUF ! ! !  On est revenu sans problème au camping pour 10 euros !


La visite de Hambourg

Les montres Philippe Patek, très chères !
Grand centre de chantiers navals, nous savions que Hambourg était une grosse ville portuaire et c’est le cas.  Presqu’entièrement bombardée lors de la Seconde Guerre, il y a très peu de monuments.  Nous avons commencé notre visite par le lac d’Alster situé en plein centre-ville et nous avons ensuite marché sur la chic avenue Neuer Wall où Denis s’est « rinçé » l’œil en voyant des montres à 75 000 euros !  Situé tout près, le très imposant édifice de l’Hôtel de ville nous a impressionnés. 
  
L'Hôtel de ville de Hambourg date du 19e siècle




Nous nous sommes rendus ensuite visiter l’église St-Michaelis.  Construite en 1762 dans le pur style baroque allemand, elle est surprenante à l’intérieur car toute blanche et très lumineuse.  Nous avons monté au sommet de la tour (clocher) qui nous offre un grand panorama sur la ville et son port.






Le U-Boat

Après avoir atteint les rives de l’Elbe, nous avons cheminé jusqu’au très célèbre marché de poisson qui se tient de 5h30 à 9h le dimanche matin.  C’est là que nous avons aperçu le sous-marin U-434 transformé en musée.  Quelle chance, visiter un célèbre U-Boat !  Et ce fut toute une expérience !  Celui qu’on visite fut construit par les russes en 1976 et il est semblable à ceux que nous avons vus dans les films. Long de 90,16 mètres, nous avons traversé tous les compartiments d’un bout à l’autre.  L’espace est très restreint là dedans et il est difficile de s’imaginer que 84 personnes pouvaient y vivre pendant plus de 3 jours sans remonter à la surface… claustrophobes s’abstenir !



La salle des torpilles



Le quartier St-Pauli et les entrepôts de la Speicherstadt

Pour terminer notre visite de Hambourg, nous avons déambulé dans les rues du célèbre quartier où les Beatles ont joué au début de leur carrière.  Le Star Club n’existe plus mais la rue Grosse Freiheit est encore pleine de club pour adultes.  Comme Amsterdam et Anvers, Hambourg est un port reconnu pour ses dames à la cuisse légère…

En retournant vers la gare, nous avons longé le fleuve jusqu’aux entrepôts de la Speicherstadt.  Tout de briques rouges, c’est le plus vaste complexe d’entrepôts d’un seul tenant au monde qui contiennent encore aujourd’hui de précieuses marchandises comme du tabac, du café, des épices, de la soie brute et des tapis d’orient.

La Speicherstadt

Seulement quelques maisons ont été épargnées des bombardements dans la vieille ville

Dimanche, nous avons continué notre remontée vers le nord et avons fait halte dans un petit camping sur le bord de la mer du nord, près de la frontière danoise.  Nous sommes en Frise allemande mais on se croirait dans le Bas du Fleuve ici : c’est plat, il vente et le panorama ressemble à Kamouraska ou Trois Pistoles au Québec !




Aucun commentaire:

Publier un commentaire