lundi 29 juillet 2013

FRANCE - L'Ardèche, la Drôme, la Loire

25 au 28 juillet

25 juillet - Camping Le Manoir à Tournon sur Rhône

Question de profiter d’un camping avec piscine et Internet, nous avons arrêté notre choix sur le Camping Le Manoir à Tournon-sur-Rhône. C’est un petit camping familial avec plusieurs saisonniers.  Toutefois, les sites sont de bonnes dimensions pour un camping-car de 7 mètres et les installations sanitaires sont propres et bien tenues.  Aussi, le terrain dispose d’une grande piscine où, par 35 degrés, elle est très appréciée.  Nous sommes donc accueilli par un préposé qui remarque notre accent dès notre arrivée et nous fait part que nous sommes ses premiers clients du Québec et c’est donc avec un certain empressement qu’il vient nous assigner notre site.  De plus, sans autres formalités, il nous mentionne que nous n’avons qu’à nous installer et que nous verrons à régler en quittant.  Toutefois, pour ce qui est du wifi, la fréquence des communications est très instable.  C’est donc par plusieurs tentatives que Claudine a réussi à compléter le blog du Mon Blanc Bourlingueur et le mettre en ligne.  Heureusement, car plusieurs messages nous avaient été envoyés à l’effet que des nouvelles étaient très attendues de notre part.

C’est toujours par une chaleur intense que nous avons repris la route vers Tournon et Tain L’Hermitage pour visiter le village de Tournon et faire des achats d’excellents vins à Tain L’Hermitage. Arrivés en fin d’avant midi à Tournon, nous nous sommes donc garé sur un aire de camping-car ou nous avons pu faire la vidange des eaux usées et le plein d’eau potable. Par la suite, nous sommes partis découvrir les petites rues de cette petite ville au bord du Rhône où plusieurs croisières fluviales sont offertes aux touristes. Après un arrêt à la petite église gothique et dans quelques boutiques, nous sommes revenus vers le Bourlingueur pour manger une bouchée.  Sur le chemin du retour, Denis a marché sur du caca de pitou ce qui lui a obligé à retourner à la borne des robinets de remplissage pour faire un bon nettoyage de ses semelles.  Pour ce faire, il dû enlever la caméra de son poignet et la déposer sur le poste des robinets. Après avoir nettoyé ses sandales, il revint au Bourlingueur sans la caméra.  Il réalisa son oubli quelques instants plus tard et lorsqu’il revint à borne pour retrouver sa caméra, elle avait bien sûr disparue avec toutes les prises de la journée.  Une nouvelle caméra devra donc être achetée au plus grand désarrois de Denis.  Après le diner dans le Bourlingueur, nous avons donc pris la route de Tain L’Hermitage situé tout juste de l’autre coté du Rhône où nous avons fait un arrêt à la Cave de Tain, une coopérative offrant de très bons vins de la région, dont du Croze Hermitage, du Saint-Péray et du Syrah. Une suggestion de Monsieur Morin de Morin Loisir’s Auto. Merci Monsieur Morin.

Par la suite, nous avons pris la route vers le nord ou nous avons décidé de faire un arrêt dans une aire de camping-car de village pour y passer la nuit. Chemin faisant, le Mon Blanc Bourlingueur a connu ses premiers petits problèmes de santé.  Lors d’une montée sur une grande route, il a soudainement subi une perte de puissance et le moteur s’est même arrêté pour repartir après une brève pause. Est-ce un effet de la chaleur excessive ?   Nous avons repris la route vers le nord en ciblant une aire de camping-car à Planfoy près de Saint-Étienne. Une aire superbe située à flan de coteau avec surfaces pavées et gazonnées. Question d’obtenir un diagnostique sur le Bourlingueur, nous avons pris contact avec un concessionnaire Fiat de Saint-Étienne et obtenu un rendez-vous pour le lendemain en matinée.  Espérons qu’une bonne nuit de sommeil nous remettra de toutes ces émotions.


26 juillet – Encore du magasinage !

Après notre petit déjeuner, nous prenons la route vers St-Étienne pour trouver le concessionnaire Fiat…  l’adresse de Fiat est « rue Mecker ».  Lorsque nous demandons cette rue au GPS, il nous indique « rue de la Mécanique ».  Nous espérons arriver au bon endroit mais chemin faisant, le GPS du véhicule nous fait tournoyer dans un centre industriel.  Nous demandons la route à notre second GPS, il nous fait tournoyer aussi et Denis n’en peu plus, les deux GPS parlent en même temps ou chacun leur tour !  Finalement, nous demandons notre route et trouvons le concessionnaire Fiat.  Nous sommes très bien reçus et après une vérification d’une heure, on nous informe que tout est parfait, sans frais, que ce n’était qu’un ajustement.

Deuxième arrêt à Saint-Étienne, un grand magasin E-Leclerc.  C’est là que nous achetons une nouvelle caméra pour Denis. C’est un modèle beaucoup plus compact que la précédente, ce qui sera utile car elle pourra être insérée dans une poche de pantalon. C’est aussi le premier plein d’essence « gazole » du Bourlingueur mais tout va bien, la trappe d’essence est ouverte facilement et le paiement facile.

Nous poursuivons donc notre chemin vers le nord car nous avons rendez-vous lundi avec nos parrains français pour récupérer l’original de notre carte grise (immatriculation).  Nous nous arrêtons à une aire de camping-car car à Varennes-sur-Aire, au centre-ville, en espérant qu’il y a un lavoir car nous en avons bien besoin.  Pas de lavoir dans ce village mais il y en à 10 km à l’est.  Nous nous rendons donc à Saint-Pourçain-sur-Sioule et trouvons l’aire de camping-car…  encore là, nous sommes agréablement impressionnés : stationnements gratuits sur l’herbe, sur le bord de la rivière, pour 75 véhicules, le tout paysagé et tout près du centre.  Nous décidons donc de faire baignade et de remettre le lavage à demain.  Il fait encore très beau et chaud, ciel bleu avec températures dans les 33 degrés.


27 juillet – Saint-Pourçain-sur-Sioule et remontée vers le nord !

Première tâche de notre journée, en ce samedi, c’est le lavage des vêtements.  Nous nous rendons donc dans le centre de Saint-Pourçain-sur-Sioule et malgré les appréhensions de Claudine, réussissons à se stationner en parallèle sur la rue en prenant deux places mais sans trop dépasser dans la rue.  Le lavage en route, nous en profitons pour visiter cette belle petite ville, qui a accueilli le départ de l’étape du Tour de France le 13 juillet dernier.  Tout est décoré pour l’événement.  Il y a des fleurs partout, mais surtout des vélos, des maillots jaunes, des drapeaux du Tour et toutes les vitrines des commerces arborent un dessin humoristique d’un cycliste dans diverses situations.   En ce samedi matin, il y a un marché au centre-ville.  Nous trouvons des nappes pour le Bourlingueur à très bas prix et de délicieuses fraises d’un producteur qui nous informe que la saison s’étend de mai à novembre.  Nous achetons également du jambon séché, genre Proscuito, produit de la région, que nous dégustons au dîner.  Nous visitons l’église dont une partie date de 1246, vraiment très vieux !

Nous poursuivons ensuite notre route vers le nord, jusqu’à la vallée de la Loire.   Nous nous arrêtons à Sully-sur-Loire et l’aire de camping-car est située dans un parc à côté du Château sur le bord de la Seine.  En plus, il y a une foire agricole et un cirque sur les terrains adjacents.  En prenant une marche en soirée, nous constatons également qu’il y a une piste cyclable qui longe la Loire à partir de notre stationnement.  Nous aurons donc de quoi s’occuper demain car nous y demeurons deux nuits.


Dimanche 28 juillet – Château, vélo et parade à Sully-sur-Loire

Ce matin, nous utilisons nos vélos pour la première fois, en allant au centre du village où nous achetons des produits frais au marché, notamment du tartare de truite qui fera notre délice en fin d’après-midi.  Une fois nos achats rangés dans le Bourlingueur, nous empruntons la piste cyclable qui longue la Loire pour une quinzaine de kilomètres, question de tester nos vélos.  Même si ce ne sont pas des vélos très performants, nous en sommes satisfaits et ils feront notre bonheur tout au long de notre périple.

Après le dîner, nous nous rendons à pied au village pour la parade des Comices – nouveau mot pour nous qui signifie « réunion d’agriculteurs », soit nos foires agricoles.  Nous ne connaissons pas l’heure du départ mais comme il y a plein de gens qui attendent, nous en déduisons qu’elle n’est pas loin.  Nous nous installons donc à un café terrasse, à l’ombre, pour prendre une limonade et attendre le défilé.  Après une heure d’attente, toujours pas de parade.  Denis prend une bière et nous engageons la conversation avec nos voisins, des Portugais installés en France depuis plusieurs décennies.  Ils nous parlent de leur beau pays d’origine que nous ne manquerons pas de visiter.  Encore une heure d’attente et finalement le défilé se pointe.  Ce sont les villages environnants qui ont fabriqué des chars allégoriques selon le thème du cinéma.  Chacun des treize chars représente un film français connu.  Il y a aussi plusieurs ensembles musicaux, genre des fanfares paroissiales.  C’est très typique et coloré, d’autant plus que les confettis sont à la mode.  Presque tous les participants en lancent dans la foule et nous en retrouvons même dans nos poches.
                                                                                           

La parade terminée, nous nous rendons au Château de Sully pour la visite.  La première construction remonte au moyen âge.  Il est entouré d’eau et le pont-levis a été remplacé par un pont fixe.  Il ressemble au château de la Belle au bois dormant.  L’histoire nous dit que le château fut remanié et embelli par Maximilien de Béthune, duc de Sully et ministre d’Henry IV qui l’acquit en 1602.  Les descendants du duc possédèrent ce château jusqu’en 1962.

mercredi 24 juillet 2013

Le baptême du Mon Blanc Bourlingueur

À défaut de liens Internet, nous sommes mercredi le 24 juillet.  Voici donc le fil des événements et aventures depuis notre départ de Paris vendredi le 19.

Vendredi 19 juillet
Après notre trajet en TGV, nous arrivons à Valence tôt en matinée.  Aurélie, notre gentille conseillère de Morin Loisir's Auto, vient nous chercher à la gare pour nous amener à la concession qui est située à Saint-Péray, village en Ardèche près de Valence.  Après un accueil chaleureux de tous les membres de l'équipe et un petit café, nous avons passé deux heures en compagnie de David pour connaître tous les aspects techniques du Bourlingueur, tout en essayant de ne rien oublier...  Après le dîner, c'est le magasinage des accessoires, boyaux, raccords, chaises, table etc.  Le véhicule est plein d'essence mais vide en gaz propane.  Il nous faut louer en consignation les deux bonbonnes de 13 kg chacune.  Après un essai plus ou moins réussi chez le marchand du coin, Aurélie vient avec nous et nous organise le tout.  Une chance qu'on là !

Finalement, nous passons au bureau d'Aurélie pour terminer la paperasse et c'est là notre première surprise : elle nous offre un sac rempli de petits objets utiles pour le camping-car. Ensuite, c'est le rituel habituel, Fleurs et Champagne pour les nouveaux propriétaires   Et nous voilà prêts pour le départ.
Voir le lien suivant :  https://www.facebook.com/morinloisirauto 

Claudine pensait que tout serait réglé en fin d'avant-midi mais c'est en fin de journée que nous quittons finalement la précédente demeure du Bourlingueur, et pas incognito s.v.p. mais sur les "chapeaux de roues" car Denis ne maîtrise pas bien le nouveau passage des vitesses... Ouf !  Après un peu d'épicerie, nous passons notre première nuit dans un camping à Valence.

Samedi 20 juillet
C'est la journée du magasinage pour organiser notre vie abord, à Valence en début de journée et ensuite à Grenoble, où il y a un Ikéa.  Nous avons un GPS à bord de notre Bourlingueur mais comme nous n'avons pas eu le temps d'étudier son fonctionnement, nous utilisons celui que nous avons apporté.  Une chance car ce n'est pas facile de se démêler avec les nombreuses routes lorsque nous ne sommes pas habitués au réseau routier français.  

Notre journée terminée, nous nous dirigeons vers une aire de camping-car à Sassenage, banlieue de Grenoble.  Ces endroits sont très populaires, en France principalement.  Ce sont des stationnements pour camping-car dans les villages, gratuits la plupart du temps, où nous pouvons généralement faire la vidange des eaux usées et le plein d'eau potable.

Sur le trajet, en tournant pour emprunter une nouvelle rue, nous roulons à droite jusqu'à ce que ça ne passe plus et c'est là que nous réalisons que nous sommes sur... une piste cyclable... nous ne maîtrisons pas entièrement la signalisation !  Heureusement, Denis commence cependant à bien maîtriser la marche arrière aux miroirs.  Nous arrivons enfin à Sassenage et nous sommes gentiment accueillis par les autres camping-caristes sur place.  Il y a neuf espaces avec de la pelouse à l'arrière des véhicules où nous pouvons sortir chaises et table pour manger dehors.

Dimanche 21 juillet
Comme nous pouvons demeurer 48 heures sur l'aire de camping-car, nous décidons de nous reposer car, de toute façon, c'est dimanche et les commerces sont fermés.  Nos gentils voisins Patrick et Renée nous donnent de judicieux conseils et comme nous sommes très néophytes avec la plomberie et l'électricité européenne, Patrick nous aide à nous démêler avec les raccords et à nous préparer pour la vidange et le remplissage du véhicule, nous offrant même des bouts de tuyaux, raccords etc.  Ces gens très généreux nous ont même offert un gros morceau de fromage, le Saint-Nectaire de la région de l'Auvergne, vraiment délicieux.

Lundi 22 juillet
Après la vidange et le remplissage effectués avec succès (OUF !), nous prenons la route pour revenir vers Valence où nous attend Aurélie pour un repas en sa compagnie.  Là, nous évitons l'autoroute et empruntons une jolie route qui traverse sur plusieurs kilomètres des vergers de noisetiers qui donnent la Noix de Grenoble.  Nous nous arrêtons à Saint-Nazaire-en-Royans, petit village pittoresque traversé par l'Isère avec un aqueduc aérien.  Arrivée à Saint-Péray, encore un peu de "shopping" pour ensuite pour prendre douches avant le "dîner".  Nous retrouvons ensuite Aurélie, Fabien et Emma pour un copieux repas bien arrosé d'un excellent vin... et pour finir la soirée, nous ouvrons le Champagne reçu en cadeau, tous les cinq au salon du Bourlingueur.  Ce fut une très belle soirée en agréable compagnie.


Mardi 23 juillet
Encore du magasinage, mais c'est la fin, on l'espère.  Nous retournons chez Morin Loisir's Auto pour quelques ajustements, entre autres la réparation du réchaud que nous avons "noyé" car notre vase de fleurs s'est renversé par mégarde car nous avions oublié de l'attacher avant de rouler.  Ce fût le baptême du Bourlingueur ! Nous sommes bien contents d'être retourné à la concession car nous y trouvons notre BBQ...  mais ce n'est pas tout.  Il faut maintenant se procurer une bouteille de gaz (en consigne) et les raccords requis. Heureusement, une conseillère chez Leroy Merlin, grosse quincaillerie (genre Réno-Dépôt) a tout ce qu'il faut pour nous.  Il nous restera à expérimenter le tout.   Il nous reste les vélos, que nous trouvons chez Décathlon, gros magasin genre "Sport Expert". Nous achetons deux vélos de ville de marque b'twin, entièrement équipés.  Nous ferons donc du vélo à l'européenne.  Nous terminons la journée dans la piscine du camping Le Manoir à Tournon-sur-Rhône où nous trouvons du Wi-Fi pour nous permettre de mettre le blog à jour. Nous y passerons la journée de mercredi afin de se reposer un peu car après quatre jours intenses de magasinage, nous sommes épuisés et même Denis en a assez, ce qui est très surprenant !


Nous apprécions beaucoup la vie abord du Bourlingueur, dormons très bien et nous sommes presque comme des nouveaux mariés car tout ce que nous utilisons, on vient de l'acheter !



jeudi 18 juillet 2013

Au revoir Paris


C'est maintenant notre dernier jour complet à Paris.  Après deux semaines de visites dans cette magnifique ville, il reste beaucoup à voir mais ce sera pour la prochaine fois. Comme dernière visite, nous sommes allés voir le Jardin des Plantes situé dans le quartier que nous habitons depuis le 5 juillet, question de bouger un peu après le petit déjeuner. Aussi, nous ne voulions pas rater la transmission du Tour de France en après-midi avec l'étape de hautes montagnes la plus spectaculaire, l'Alpe-d'Huez. 



Nous avons beaucoup apprécié le studio de la rue du Pot de Fer.  Bien situé, confortable, dans un quartier animé et tout près du marché de la rue Mouffetard, nous le recommandons, même si les restaurants et cafés ferment tard en début de nuit.
Voici le lien Internet : http://www.homelidays.com/paris-05/studio193632fr1.htm

Nous disons donc à la prochaine Paris, ville aux milles lumières, milles quartiers, milles rues disposées en pointes.  Nous prenons le TVG à 6h03 demain matin pour Valence, où nous prendrons livraison du camping-car de marque Pilote que nous appelons Mon Blanc Bourlingueur.

mercredi 17 juillet 2013

Montmartre

Depuis que les touristes vont à Paris, ils ne manquent pas de visiter le quartier Montmartre qui, depuis la fin du XXe siècle, a une certaine réputation de vie nocturne et exubérante.  C'est le quartier qui était habité et fréquenté par les peintres, écrivains et leurs disciples qui se retrouvaient dans les maisons closes et cabarets de l'époque d'où sa réputation de dépravation.  Picasso et Savatore Dali y auraient passé quelques années de leur vie. Un musée Espace Dali Montmartre expose 300 de ses oeuvres.  

À notre sortie de la rame de métro station Place des Abbesses, nous avons eu droit à un mode de transport vertical rarement vue dans les métros modernes. Nous sommes montés à bord d'un gros ascenseur qui contenait un nombre important de passagers. Celui-ci nous amena à la sortie sur l'extérieur où nous avons gravi le reste de la butte par un funiculaire qui se trouvait à quelques pas de là.  
Nous avons donc vu une certaine similitude avec Québec, notre ville qui possède aussi son funiculaire pour gravir le Cap-Diamant. Toutefois, celui-ci de fabrication plus moderne, possède un aire d'embarquement vraiment bien conçu. Après s'être procuré leurs billets de transport aussi valide pour le métro au coût de 1,70 euros, les passagers passent dans un sas d'embarquement qui contient le nombre exact de passagers admis dans la cabine du funiculaire.  Un panneau lumineux indique le décompte des passagers et lorsque le sas est COMPLET, les barrières se bloquent et aucune autre personne ne peut accéder à l'espace.  Par la suite, la cabine gravit la pente aménagée d'un espace vert bordé de fleurs et ne met que quelques secondes pour arriver au sommet.  
À notre descente, nous avons droit à une vue imprenable du Sacré-Coeur.  C'est une belle église dont la construction est assez récente: elle débuta en 1870 pour être achevée en 1914.  Elle possède aussi une histoire reliée à un voeu que deux richissimes hommes d'affaires firent au début de la guerre franco-prussienne de 1870 : c'était de voir la France sortir victorieuse de ce conflit.
 Nous sommes entrés par les grandes portes et une cérémonie religieuse était en cours avec tous les gens qui circulaient dans les allées de l'église. Contrairement aux autres églises de Paris que nous avons visitées jusqu'à présent, l'espace des fidèles était occupé par des bancs d'église comme nous les connaissons plutôt que par des chaises.  Au sortir de la nef ornée de plusieurs chapelles et oeuvres d'art religieux, nous sommes invités à visiter la crypte et le Dôme de l'église.  

Pour 8 euros, notre premier arrêt a été la crypte, un espace sombre éclairé de quelques lumières qui contient quelques reliques religieuses et objets précieux d'époque.  Par la suite, nous sommes passé à l'accès du Dôme où, par un étroit escalier de marbre de 300 marches, nous avons gravit une des tours de la façade avec quelques soupiraux d'éclairage pour éclairer l'espace. Nous nous sommes vraiment crus à une époque lointaine où les moines accédaient à ces tours pour accomplir leurs tâches.  Rendus au haut de cette tour, les escaliers étroits continuent sur différents paliers de la partie circulaire de l'église.  La terrasse étroite donne droit à des vues impressionnantes sur les quartiers de Paris.  Une expérience qui vaut le coût d'entrée mais il faut être en forme pour gravir l'escalier et ne pas souffrir d'étourdissement à tournoyer dans l'étroit escalier en spirale.  


Au sortir de l'église, c'était l'heure du dîner (déjeuner pour les européens), nous nous sommes donc procuré un sandwich dans une boulangerie du secteur, occupé à notre grande étonnement, par une multitude de grands magasins de tissus et coupons au lieu de magasins de gadgets à touristes comme c'est le cas dans de tels endroits touristiques. 

Par la suite, question de terminer notre visite du quartier, nous nous pointons vers Place du Tertre où pullulent les caricaturistes, portraitistes et artistes peintres touristiques, tous entassés sur une Place dont la circulation est difficile avec tous ces touristes en déplacement circulaire autour de ce petit espace.  Pour compliquer les affaires, des espaces de restauration occupent aussi le centre de la Place. 



Nous ne pouvions terminer notre tour du Montmartre sans piquer une pointe vers le fameux Moulin Rouge du quartier Pigalle situé à proximité.  Ce cabaret réputé pour ses revues cancan a été construit en 1889 et ce n'est qu'en 1900 qu'il a été transformé en dancing.  Bien qu'il ne possède d'origine que ses ailes rouges, ce cabaret célèbre continue aujourd'hui de présenter d'étincelantes revues aux effets spéciaux du jeté de la jambe.  Aussi, tout le secteur comprend tous genres de divertissements sur le sexe un peu comme l'était la 42e avenue de New-York dans les années 80. 




Après cet incursion dans le quartier des tissus, des espaces religieux et artistiques de Paris, nous sommes revenus par métro pour regarder une autre étape à la télé du Tour de France.

mardi 16 juillet 2013

Le Canal St-Martin et le Marais

En ce dernier mardi à Paris, nous partons dès 9 h pour une marche de trente-cinq minutes jusqu'au Port de l'Arsenal, tout près de la place de la Bastille, afin de monter à bord d'un bateau de la compagnie Canauxrama, suggestion de notre amie Jeanne.  Cette petite croisière d'une durée totale de 2h30 débute par un long canal intérieur qui suit le tracé des boulevards Jules-Ferry et Richard-Lenoir.  Nous entrons donc sous une voûte souterraine construite, dans sa partie la plus longue, en 1820.  D'une longueur totale de 2 km et d'une largeur de 16 mètreselle est faite de briques et perçée de puits de lumière en son centre à tous les 50 mètres.  Le tout est remarquablement bien conservé.  

Lorsque nous voyons enfin la lumière au bout du tunnel, c'est pour naviguer les 2,5 km restant en traversant 4 écluses doubles, deux ponts tournants, un pont levant...  pas besoin de vous dire que cette partie de la croisière est très lente et nous permet de bien apprécier ce joli canal bordé d'arbres qu'enjambe 8 romantiques passerelles, d'autant plus que nous naviguons au niveau des rues.  Notre croisière se termine au Bassin de la Villette.  Achevé en 1808, long de 700 m et large de 70 m, il se situe à 25 m au dessus du niveau de la Seine et constitue un réservoir d'eau non potable utilisée, entre autre, pour le nettoyage des rues de Paris.

À notre descente du bateau, nous avons besoin de marcher pour se dégourdir un peu.  Nous suivons donc le Canal St-Martin dans le sens inverse pour revenir vers notre point de départ. Après un bon sandwich parisien comme les boulangers savent bien les faire, nous nous retrouvons sur la Place des Vosges, dans le quartier du Marais.  Le guide Voir décrit cette place comme l'un de plus beau ensembles urbains du monde.  C'est une place carrée entourée de trente-six pavillons (9 de chaque côté) construits de briques et de pierres.  Le centre de cette place est un beau parc où l'on retrouve quatre fontaines à chaque coin et un monument représentant Louis XIII en son centre, le tout parfaitement symétrique.  Victor Hugo y habita pendant seize ans.  




Nous sortons de ce bel ensemble par un coin en traversant la cour intérieur de l'Hôtel de Sully, très riche hôtel particulier construit en 1624 et transformé en musée sur la photographie et le cinéma.  Dans la cour intérieur, deux sphinx nous surprennent avec leur visage de femme et leur seins proéminents.


Notre visite du quartier du Marais se termine par le Mémorial de la Shoah.  En arrivant près du mémorial, nous longeons le mur des Justes sur lequel est gravé le nom de plus de 8,000 français non Juifs qui ont mis leur vie en danger afin d'aider à sauver la vie d'un ou plusieurs Juifs lors de la seconde guerre.  Nous entrons ensuite dans le mémorial.  Un large cylindre porte le nom de tous les camps de concentration où moururent des Juifs, victimes de l'holocauste.  Nous entrons ensuite dans une galerie où nous retrouvons, avec beaucoup d'émotion, le Mur des noms, sur lequel furent gravés les noms des 76,000 Juifs français (dont 11,000 enfants) qui furent déportés de France vers les camps de la mort.  Seulement environ 2,500 d'entre eux eurent la vie sauve.

Notre journée se termine par un repas dans la crêperie sise au rez-de-chaussée de notre studio.  La gentille propriétaire de ce restaurant nous salue presque à tous les jours et ce soir, nous avons décidé de déguster ses crêpes.

lundi 15 juillet 2013

Des Vitraux et le Pont de l'Archevêché

Une autre belle journée se pointe en cette matinée du 15 juillet et après 11 jours de séjour parisien sans aucune goutte de pluie et des températures confortables au centre de Paris, nous hésitons à nouveau à nous pointer pour visiter des musées.  Après réflexions, nous décidons de nous rendre à Notre-Dame de Paris, une cathédrale médiévale située à deux pas de notre quartier et qui fête, cette année, son 850è anniversaire d'existence.  Cette perle de l'Île de la Cité au centre de Paris est un incontournable et des milliers de touristes y circulent à l'heure. Toutefois, le flux est continuel pour entrer à l'intérieur de cette impressionnante structure de pierre dont la construction débuta en 1163 où architectes et tailleurs de pierre se succédèrent pendant 170 ans sur les échafaudages. Ce qui nous a aussi beaucoup impressionné est la richesse de ses vitraux, les détails de ses sculptures qui ornent ses façades extérieures, ses clochers et ses portails d'entrée. À remarquer les 28 statues des rois de Juda de la façade toutes différentes et à cette époque le copier-coller n'existait pas.  La visite est gratuite toutefois, il y a un secteur avec un coût d'entrée minime qui abrite les trésors de Notre-Dame dont la prétendue couronne d'épines du Christ. Comme il y avait une bonne file d'attente pour cette partie, nous avons décidé d'y revenir à une prochaine visite.



Par la suite, question de continuer sur la même veine de lieux saints, nous avons pris la direction du Palais de Justice de Paris situé à quelques pas sur le boulevard du Palais.  Ce bâtiment, ancien Palais Royal, a une histoire qui s'étend sur plus de 16 siècles. Il comprend aussi dans ses murs La Sainte-Chapelle.  Ce chef d'oeuvre architecturale édifié par Louis IX à partir de 1242 comprend deux niveaux, La Chapelle basse pour les gens du peuple et la Chapelle haute réservée au Roi et à sa famille. La Chapelle haute est sans contredit la plus impressionnante pour ses vitraux représentant 1000 scènes de l'ancien et nouveau Testament de la Genèse à l'Apocalypse. Très impressionnant comme oeuvre de vitraux. Lors de notre visite, nous avons eu droit à un guide qui complétait une thèse de maîtrise exclusivement sur la Sainte-Chapelle.  Il était très intéressant et il nous a instruit sur des éléments historiques qui ne sont pas décrits dans les guides touristiques habituels.  Malgré le fait que ce bâtiment est en continuel restauration, nous avons beaucoup apprécié notre visite qui valait certainement le 8,50 euros de coût d'entrée.



Sur le chemin du retour, nous avons traversé le Pont de L'Archevêché, celui que nous avions remarqué le 7 juillet dernier et qui, sous le soleil vue de loin, semble avoir des rambardes d'or.  Ce ne sont en fait que des cadenas en laiton que les amoureux ont accroché au pont. Claudine a alors acheté un cadenas vendu chez les bouquinistes à proximité ; nous avons donc notre cadenas accroché au pont avec une inscription relatant nos 40 ans de vie de couple.  Les clés ont été balancées dans la Seine. Quelle idée intéressante de garnir un pont.



dimanche 14 juillet 2013

Vive la République !

En ce dimanche 14 juillet, nous partons tôt pour un des plus couru des événements de la Fête des Français, le défilé militaire sur les Champs-Élysées.  Nous avons bien hâte de voir cette célèbre parade.  Nous optons pour le Batobus mais en arrivant à la station la plus rapprochée de notre logis, nous constatons que le service ne débute qu'à 10 h, et il est 9h30...  Donc, ce sera le Métro, transport privilégié par un maximum de parisiens et de touristes, rames très bondées.  Nous descendons à la station choisie... impossible de se rendre sur les lieux du défilé, les sorties sont fermées...  il faut reprendre le métro et descendre à la station suivante.  Heureusement, le défilé n'a pas encore débuté lorsque nous arrivons enfin sur les Champs-Élysées.

Le tout débute par un défilé aérien et c'est ce qui a été le plus spectaculaire du défilé. Plusieurs figures passent à la queue leu leu au centre des Champs-Élysées.  Ensuite, c'est le défilé des troupes à pied.


Ce qui nous a le plus impressionné, c'est la quantité de gens qui viennent assister à cette parade. Il y a des enclos dans lesquels il faut montrer patte blanche afin d'y accéder, ce qui nous permet de se rapprocher de l'avenue où se déroulera la parade.  Mais le défilé des militaires ne commence pas à un bout de l'avenue, mais en plein centre.  Il faut donc descendre l'avenue de plusieurs centaines de mètres afin de voir un peu la parade.   Lorsque le tout se met en marche, nous sommes surpris par la musique... enregistrée.  Il n'y a pas de musiciens, seulement des militaires qui marchent au son des marches militaires diffusées dans les haut-parleurs.  


Ensuite, c'est le tour du défilé des troupes motorisées, une suite de véhicules militaires qui nous offrent leur effluves de diesel.  Nous marchons vers l'Arc de Triomphe et nous entrons dans la salle d'exposition du constructeur Citroën.  Là, ce fut très intéressant !  Magnifique salle de montre des nouveaux modèles, Denis s'est délecté et en plus, il y a huit étages avec de grandes vitrines qui nous ont permis de voir la suite du défilé sans l'odeur du diesel.

Le défilé se termine par des parachutistes à la place de la Concorde, opposée d'où nous sommes.  Nous marchons donc jusqu'à l'Arc de Triomphe et prenons plusieurs photos de celle-ci sans toutes les voitures qui tournoient tout autour, une rareté.

Notre journée se termine par une marche jusqu'au Trocadéro, non accessible parce que les feux d'artifices de ce soir seront allumés de cette place.  Nous avons finalement marché jusqu'au Musée d'Orsay pour prendre le Batobus jusqu'au Jardin des Plantes, près de notre studio. C'était notre dixième magnifique journée chaude et ensoleillée à Paris.



samedi 13 juillet 2013

Rencontres avec des personnalités célèbres

Aujourd'hui samedi 13 juillet, nous nous sommes levés un peu tard dû à une nuit écourtée par de jeunes fêtards qui ont fait la fête à l'étage au dessus de notre appartement. Une journée toujours sous le soleil, nous avons donc décidé de ne faire qu'une seule visite, soit se rendre au fameux Cimetière du Père-Lachaise. Nous avons donc pris le métro et effectué deux transferts pour nous rendre à l'entrée du Cimetière.

Le cimetière le plus prestigieux de Paris est situé sur une colline boisée dominant la ville. Jadis propriété du Père de La Chaise, le confesseur de Louis XIV, le terrain fut acheté sur ordre de Napoléon pour y créer un nouveau cimetière qui devint très populaire au sein de la bourgeoisie parisienne. Il compte quelques 70,000 sépultures, des monuments commémoratifs à des tragédies aériennes et un immense site de columbariums.

Un truc à retenir pour orienter votre visite efficacement pour vous rendre sur les tombes des personnalités que vous voulez voir : au poste d'accueil du cimetière, deux feuilles guides vous sont remises qui comprennent un plan et les noms des personnalités de différents domaines avec leurs numéros de l'emplacement de leurs tombes. Il est donc préférable de marquer les noms des personnalités que vous voulez visiter et de localiser leurs tombes sur l'endos de la feuille.  Le problème, c'est que le nom des rues n'est pas toujours visibles aux intersections et en plus les rues changent de nom comme c'est souvent le cas à Paris.  Une fois cet exercice complété, vous partez à la recherche de votre première tombe.  Pour notre part, nous avons quelque peu peiné à trouver notre première car la multitude de pierres tombales dans un secteur rendent souvent difficile la localisation d'une pierre en particulier.

Parmi les tombes des personnalités que nous avons visité :
  • Jean-Baptiste Molière (1622-1673)
  • Jean de La Fontaine  (1621- 1695)
  • Fréderic Chopin (1810-1849)
  • Simone Signoret (1921-1985) et Yves Montand (1921-1991)
  • Édith Piaf (1915-1963)
  • Jim Morrison The Doors (1943-1971)
  • Maria Callas ( 1923-1977)
  • Stéphanne Grapelli (1998-2008
  • Gilbert Bécaud ( 1927-2001)
  • Henri Salvador (1917-2008)
En quittant cet endroit, nous nous sommes dit que ce genre de visite mérite d'être faite au moins une fois dans une vie question de se rappeler qu'il n'y a personne d'éternel.

Voici des photos de quelques monuments et tombes









vendredi 12 juillet 2013

Deux églises, la Sorbonne et le Vieux Campeur

Tombeau de Sainte-Geneviève
Au programme aujourd'hui : visite des églises de notre quartier et shopping dans St-Germain-des-prés.  Nous débutons donc notre journée par la visite de l'église Saint-Étienne-du-Mont dans laquelle repose les restes de la patronne de Paris, Sainte-Geneviève, née vers 1420 et qui s'est portée à la défense de Paris. Cette belle église présente un mélange de différents styles gothique et renaissance italienne. Le jubé qui traverse le centre de la nef est très beau.


Nous visitons ensuite la vieille église Saint-Séverin dont la construction débuta au 13è siècle et se poursuivit jusqu'au 16è siècle.   Elle présente de très beaux vitraux dont certains ont une allure moderne mais l'intérieur nous semble quelque peu vieilli.


Nous continuons notre marche dans le quartier latin jusqu'à la Sorbonne, institution vénérable reconnue mondialement.  Ce collège, fondé par Robert de Sorbon en 1258, était destiné aux étudiants pauvres de théologie.   Les vieux bâtiments ont été remplacés par de nouveaux bâtiments imposants au 19è siècle.  Il n'a pas été possible d'y entrer, les visites étant sur rendez-vous seulement mais nous avons apprécié faire le tour de cet immense collège entouré de plusieurs bâtiments de l'Université de Paris, de l'Université de France et de Lycées hauts de gamme.


Pour terminer nous notre tournée du quartier latin, nous faisons le tour d'une dizaine de succursales d'une institution du domaine du camping à Paris, le Vieux Campeur.  Situé tout près de la Sorbonne, ce commerce nous avait été recommandé par notre ami Jacques.  Le Vieux Campeur est très spécialisé dans toutes les facettes du camping et du plein air. Chaque succursale a un thèmes : escalade, sandales, souliers, sacs à dos, lunettes, lunettes ajustées par un opticien, camping léger, nautisme, alpinisme, ski et j'en passe.  Il y a 25 succursales, toutes situées à l'intérieur d'un quadrilatère de quatre ou cinq rues.

De retour sur la rue Mouffetard, nous nous rendons chez le poissonnier pour l'achat des crevettes géantes à déguster avec une sauce tomate sur des pâtes fraiches.  Quelle ne fut pas notre surprise, après avoir choisi 8 grosses crevettes fraîches, de constater le prix de celles-ci : 17,60 Euros... C'est sûr qu'elles ont été pêchées bien loin de Paris.

jeudi 11 juillet 2013

Les Champs Élysées, L'Arc de Triomphe et les Grands Couturiers

Aujourd'hui, en cette matinée fraîche, nous décidons de nous déplacer sur la Seine par les BATOBUS qui, pour 21 Euros par personne, offrent un passeport de 5 jours à déplacements illimités sur la Seine avec arrêts aux principaux sites touristiques. 


Nous décidons donc de nous rendre à la station Champs-Élysées et, par la Grande rue des Champs-Élysées, jusqu'à l'Arc de Triomphe.  Chemin faisant, nous avons fait un petit détour par la rue Montaigne où tous les grands couturiers de Paris ont leurs boutiques.  Comme nos portefeuilles n'étaient pas assez garnis pour leurs collections, nous nous sommes contentés de faire plutôt du lèche vitrine.  Aussi, pendant que Claudine regardait les nouvelles tendances vestimentaires, Denis regardait les Masseratti, Ferrari et Rolls-Royce stationnées devant ces même boutiques.  De retour sur les Champs-Élysées, les bannières bleu blanc rouge, barrières et préparatifs pour les fêtes du 14 Juillet sont déjà en place pour le grand défilé militaire auquel nous avons l'intention d'assister étant pour nous une occasion unique que nous n'aurons peut-être pas la chance d'avoir de nouveau.



L'Arc de Triomphe de L'Étoile
C'est un immense monument militaire construit entre 1806 et 1836 à la mémoire des soldats tombés au combat lors des grandes batailles d'Europe. Il est très imposant de par les différentes sculptures bas relief qui ornent toutes ces faces dont une, appelée "La Marseillaise" sur sa face Est, est qualifiée de chef d'oeuvre.  Ce monument est aussi situé au centre d'une étoile où convergent douze grandes avenues de Paris et devient par le fait même un immense carrefour giratoire pour les voitures.  À éviter pour les conducteurs nerveux et inexpérimentés, les coups de klaxons font partie des bruits environnants.  Après avoir fait le tour de cette imposante structure, nous avons décidé de nous rendre au sommet pour observer l'Avenue des Champs-Élysées de haut.  Pour 9,50 Euros, nous avons eu accès à un des 4 escaliers en calimaçon de 284 marches pour accéder à la terrasse supérieure.  Mais l'ascension en vaut la peine, la vue d'en haut est imprenable et la vue de toutes ces grandes avenues bordées de verdures est impressionnante. On peut y voir aussi, le nouveau secteur de Paris aux édifices récents dont le fameux Arc de la Défense qui fait face à l'Arc de Triomphe à l'autre extrémité des Champs-Élysées. 



Après cette courte journée de visite nous sommes revenus par le Batobus jusqu'à la station Le Jardin des Plantes pour ensuite faire nos courses pour le souper dans les petits commerces alimentaires de la rue Mouffetard.

mercredi 10 juillet 2013

Le quartier de l'Opéra

Après notre journée hors de Paris hier, lors de laquelle nous avons eu l'occasion d'expérimenter le TGV pour un aller-retour à 300 km/h à Valence afin de finaliser les détails pour la livraison du Mon Blanc Bourlingueur, nous prenons le métro ce matin pour la visite de ce quartier sis sur la rive droite entre l'Arc de Triomphe et Notre-Dame. 


Nous débutons par la visite de l'Opéra national de Paris Garnier, imposant théâtre classique construit à partir de 1870 sur un site où l'on créa un lac souterrain afin de stabiliser le sol.   Gaston Leroux décrivit ce lac dans son fameux Fantôme de l'Opéra.  L'escalier d'honneur rococo, le grand foyer et les couloirs sont riches de marbre, sculptures mais aussi de costumes et photos de ballerines et danseurs célèbres, mais c'est en entrant dans la salle que nous sommes grandement impressionnés, s'imaginant assister à un ballet ou à un opéra dans des habits du siècle dernier comme on voit au cinéma.  Tous les sièges, gardes et tapis sont de velours d'un rouge très riche, et le plafond peint d'une oeuvre de Chagall sous lequel descend un magnifique lustre de six tonnes.



Nous continuons notre visite du quartier par les boulevards commerçants mais surtout par les galeries marchandes couvertes d'une verrière, ancêtre des centres d'achats modernes.

Nous visitons ensuite la fameuse église Sainte-Marie-Madeleine, un des monuments les plus célèbres de Paris, sanctuaire entouré de colonnes corinthiennes de 20 mètres de haut et au centre de la place Madeleine, reconnue pour ses boutiques alimentaires pour millionnaires... dont des truffes à 4 300 euros le kilo et des pattes de crabes à 200 euros le kilo.  Ne pouvant résister à ces beaux produits, nous avons faits quelques achats modestes chez Maille, dont une moutarde aux piments d'Espelette et pointe de Poire William, et à la maison Fauchon, dont une confiture au confit de pétales de roses. Nous avons bien hâte de déguster ces beaux produits.

De retour à pied en passant par le jardin des tuileries et le Louvre, notre journée se termine dans notre quartier de la Contrescarpe où nous dégustons de délicieuses moules marinières dans la rue du Pot de Fer, juste en face de notre studio parisien.