lundi 29 juillet 2013

FRANCE - L'Ardèche, la Drôme, la Loire

25 au 28 juillet

25 juillet - Camping Le Manoir à Tournon sur Rhône

Question de profiter d’un camping avec piscine et Internet, nous avons arrêté notre choix sur le Camping Le Manoir à Tournon-sur-Rhône. C’est un petit camping familial avec plusieurs saisonniers.  Toutefois, les sites sont de bonnes dimensions pour un camping-car de 7 mètres et les installations sanitaires sont propres et bien tenues.  Aussi, le terrain dispose d’une grande piscine où, par 35 degrés, elle est très appréciée.  Nous sommes donc accueilli par un préposé qui remarque notre accent dès notre arrivée et nous fait part que nous sommes ses premiers clients du Québec et c’est donc avec un certain empressement qu’il vient nous assigner notre site.  De plus, sans autres formalités, il nous mentionne que nous n’avons qu’à nous installer et que nous verrons à régler en quittant.  Toutefois, pour ce qui est du wifi, la fréquence des communications est très instable.  C’est donc par plusieurs tentatives que Claudine a réussi à compléter le blog du Mon Blanc Bourlingueur et le mettre en ligne.  Heureusement, car plusieurs messages nous avaient été envoyés à l’effet que des nouvelles étaient très attendues de notre part.

C’est toujours par une chaleur intense que nous avons repris la route vers Tournon et Tain L’Hermitage pour visiter le village de Tournon et faire des achats d’excellents vins à Tain L’Hermitage. Arrivés en fin d’avant midi à Tournon, nous nous sommes donc garé sur un aire de camping-car ou nous avons pu faire la vidange des eaux usées et le plein d’eau potable. Par la suite, nous sommes partis découvrir les petites rues de cette petite ville au bord du Rhône où plusieurs croisières fluviales sont offertes aux touristes. Après un arrêt à la petite église gothique et dans quelques boutiques, nous sommes revenus vers le Bourlingueur pour manger une bouchée.  Sur le chemin du retour, Denis a marché sur du caca de pitou ce qui lui a obligé à retourner à la borne des robinets de remplissage pour faire un bon nettoyage de ses semelles.  Pour ce faire, il dû enlever la caméra de son poignet et la déposer sur le poste des robinets. Après avoir nettoyé ses sandales, il revint au Bourlingueur sans la caméra.  Il réalisa son oubli quelques instants plus tard et lorsqu’il revint à borne pour retrouver sa caméra, elle avait bien sûr disparue avec toutes les prises de la journée.  Une nouvelle caméra devra donc être achetée au plus grand désarrois de Denis.  Après le diner dans le Bourlingueur, nous avons donc pris la route de Tain L’Hermitage situé tout juste de l’autre coté du Rhône où nous avons fait un arrêt à la Cave de Tain, une coopérative offrant de très bons vins de la région, dont du Croze Hermitage, du Saint-Péray et du Syrah. Une suggestion de Monsieur Morin de Morin Loisir’s Auto. Merci Monsieur Morin.

Par la suite, nous avons pris la route vers le nord ou nous avons décidé de faire un arrêt dans une aire de camping-car de village pour y passer la nuit. Chemin faisant, le Mon Blanc Bourlingueur a connu ses premiers petits problèmes de santé.  Lors d’une montée sur une grande route, il a soudainement subi une perte de puissance et le moteur s’est même arrêté pour repartir après une brève pause. Est-ce un effet de la chaleur excessive ?   Nous avons repris la route vers le nord en ciblant une aire de camping-car à Planfoy près de Saint-Étienne. Une aire superbe située à flan de coteau avec surfaces pavées et gazonnées. Question d’obtenir un diagnostique sur le Bourlingueur, nous avons pris contact avec un concessionnaire Fiat de Saint-Étienne et obtenu un rendez-vous pour le lendemain en matinée.  Espérons qu’une bonne nuit de sommeil nous remettra de toutes ces émotions.


26 juillet – Encore du magasinage !

Après notre petit déjeuner, nous prenons la route vers St-Étienne pour trouver le concessionnaire Fiat…  l’adresse de Fiat est « rue Mecker ».  Lorsque nous demandons cette rue au GPS, il nous indique « rue de la Mécanique ».  Nous espérons arriver au bon endroit mais chemin faisant, le GPS du véhicule nous fait tournoyer dans un centre industriel.  Nous demandons la route à notre second GPS, il nous fait tournoyer aussi et Denis n’en peu plus, les deux GPS parlent en même temps ou chacun leur tour !  Finalement, nous demandons notre route et trouvons le concessionnaire Fiat.  Nous sommes très bien reçus et après une vérification d’une heure, on nous informe que tout est parfait, sans frais, que ce n’était qu’un ajustement.

Deuxième arrêt à Saint-Étienne, un grand magasin E-Leclerc.  C’est là que nous achetons une nouvelle caméra pour Denis. C’est un modèle beaucoup plus compact que la précédente, ce qui sera utile car elle pourra être insérée dans une poche de pantalon. C’est aussi le premier plein d’essence « gazole » du Bourlingueur mais tout va bien, la trappe d’essence est ouverte facilement et le paiement facile.

Nous poursuivons donc notre chemin vers le nord car nous avons rendez-vous lundi avec nos parrains français pour récupérer l’original de notre carte grise (immatriculation).  Nous nous arrêtons à une aire de camping-car car à Varennes-sur-Aire, au centre-ville, en espérant qu’il y a un lavoir car nous en avons bien besoin.  Pas de lavoir dans ce village mais il y en à 10 km à l’est.  Nous nous rendons donc à Saint-Pourçain-sur-Sioule et trouvons l’aire de camping-car…  encore là, nous sommes agréablement impressionnés : stationnements gratuits sur l’herbe, sur le bord de la rivière, pour 75 véhicules, le tout paysagé et tout près du centre.  Nous décidons donc de faire baignade et de remettre le lavage à demain.  Il fait encore très beau et chaud, ciel bleu avec températures dans les 33 degrés.


27 juillet – Saint-Pourçain-sur-Sioule et remontée vers le nord !

Première tâche de notre journée, en ce samedi, c’est le lavage des vêtements.  Nous nous rendons donc dans le centre de Saint-Pourçain-sur-Sioule et malgré les appréhensions de Claudine, réussissons à se stationner en parallèle sur la rue en prenant deux places mais sans trop dépasser dans la rue.  Le lavage en route, nous en profitons pour visiter cette belle petite ville, qui a accueilli le départ de l’étape du Tour de France le 13 juillet dernier.  Tout est décoré pour l’événement.  Il y a des fleurs partout, mais surtout des vélos, des maillots jaunes, des drapeaux du Tour et toutes les vitrines des commerces arborent un dessin humoristique d’un cycliste dans diverses situations.   En ce samedi matin, il y a un marché au centre-ville.  Nous trouvons des nappes pour le Bourlingueur à très bas prix et de délicieuses fraises d’un producteur qui nous informe que la saison s’étend de mai à novembre.  Nous achetons également du jambon séché, genre Proscuito, produit de la région, que nous dégustons au dîner.  Nous visitons l’église dont une partie date de 1246, vraiment très vieux !

Nous poursuivons ensuite notre route vers le nord, jusqu’à la vallée de la Loire.   Nous nous arrêtons à Sully-sur-Loire et l’aire de camping-car est située dans un parc à côté du Château sur le bord de la Seine.  En plus, il y a une foire agricole et un cirque sur les terrains adjacents.  En prenant une marche en soirée, nous constatons également qu’il y a une piste cyclable qui longe la Loire à partir de notre stationnement.  Nous aurons donc de quoi s’occuper demain car nous y demeurons deux nuits.


Dimanche 28 juillet – Château, vélo et parade à Sully-sur-Loire

Ce matin, nous utilisons nos vélos pour la première fois, en allant au centre du village où nous achetons des produits frais au marché, notamment du tartare de truite qui fera notre délice en fin d’après-midi.  Une fois nos achats rangés dans le Bourlingueur, nous empruntons la piste cyclable qui longue la Loire pour une quinzaine de kilomètres, question de tester nos vélos.  Même si ce ne sont pas des vélos très performants, nous en sommes satisfaits et ils feront notre bonheur tout au long de notre périple.

Après le dîner, nous nous rendons à pied au village pour la parade des Comices – nouveau mot pour nous qui signifie « réunion d’agriculteurs », soit nos foires agricoles.  Nous ne connaissons pas l’heure du départ mais comme il y a plein de gens qui attendent, nous en déduisons qu’elle n’est pas loin.  Nous nous installons donc à un café terrasse, à l’ombre, pour prendre une limonade et attendre le défilé.  Après une heure d’attente, toujours pas de parade.  Denis prend une bière et nous engageons la conversation avec nos voisins, des Portugais installés en France depuis plusieurs décennies.  Ils nous parlent de leur beau pays d’origine que nous ne manquerons pas de visiter.  Encore une heure d’attente et finalement le défilé se pointe.  Ce sont les villages environnants qui ont fabriqué des chars allégoriques selon le thème du cinéma.  Chacun des treize chars représente un film français connu.  Il y a aussi plusieurs ensembles musicaux, genre des fanfares paroissiales.  C’est très typique et coloré, d’autant plus que les confettis sont à la mode.  Presque tous les participants en lancent dans la foule et nous en retrouvons même dans nos poches.
                                                                                           

La parade terminée, nous nous rendons au Château de Sully pour la visite.  La première construction remonte au moyen âge.  Il est entouré d’eau et le pont-levis a été remplacé par un pont fixe.  Il ressemble au château de la Belle au bois dormant.  L’histoire nous dit que le château fut remanié et embelli par Maximilien de Béthune, duc de Sully et ministre d’Henry IV qui l’acquit en 1602.  Les descendants du duc possédèrent ce château jusqu’en 1962.

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