25 juillet - Camping Le
Manoir à Tournon sur Rhône
Question de profiter d’un camping avec piscine et Internet,
nous avons arrêté notre choix sur le Camping Le Manoir à Tournon-sur-Rhône.
C’est un petit camping familial avec plusieurs saisonniers. Toutefois, les sites sont de bonnes
dimensions pour un camping-car de 7 mètres et les installations sanitaires sont
propres et bien tenues. Aussi, le
terrain dispose d’une grande piscine où, par 35 degrés, elle est très
appréciée. Nous sommes donc accueilli
par un préposé qui remarque notre accent dès notre arrivée et nous fait part
que nous sommes ses premiers clients du Québec et c’est donc avec un certain
empressement qu’il vient nous assigner notre site. De plus, sans autres formalités, il nous
mentionne que nous n’avons qu’à nous installer et que nous verrons à régler en
quittant. Toutefois, pour ce qui est du
wifi, la fréquence des communications est très instable. C’est donc par plusieurs tentatives que
Claudine a réussi à compléter le blog du Mon Blanc Bourlingueur et le mettre en
ligne. Heureusement, car plusieurs
messages nous avaient été envoyés à l’effet que des nouvelles étaient très
attendues de notre part.
C’est toujours par une chaleur intense que nous avons repris
la route vers Tournon et Tain L’Hermitage pour visiter le village de Tournon et
faire des achats d’excellents vins à Tain L’Hermitage. Arrivés en fin d’avant midi à Tournon, nous
nous sommes donc garé sur un aire de camping-car ou nous avons pu faire la vidange
des eaux usées et le plein d’eau potable. Par la suite, nous sommes partis
découvrir les petites rues de cette petite ville au bord du Rhône où plusieurs
croisières fluviales sont offertes aux touristes. Après un arrêt à la petite
église gothique et dans quelques boutiques, nous sommes revenus vers le
Bourlingueur pour manger une bouchée. Sur
le chemin du retour, Denis a marché sur du caca de pitou ce qui lui a obligé à
retourner à la borne des robinets de remplissage pour faire un bon nettoyage de
ses semelles. Pour ce faire, il dû
enlever la caméra de son poignet et la déposer sur le poste des robinets. Après
avoir nettoyé ses sandales, il revint au Bourlingueur sans la caméra.
Il réalisa son oubli quelques instants plus tard et
lorsqu’il revint à borne pour retrouver sa caméra, elle avait bien sûr disparue
avec toutes les prises de la
journée. Une nouvelle
caméra devra donc être achetée au plus grand désarrois de Denis. Après le diner dans le Bourlingueur, nous
avons donc pris la route de Tain L’Hermitage situé tout juste de l’autre coté
du Rhône où nous avons fait un arrêt à la Cave de Tain, une coopérative offrant
de très bons vins de la région, dont du Croze Hermitage, du Saint-Péray et du
Syrah. Une suggestion de Monsieur Morin de Morin Loisir’s Auto. Merci Monsieur
Morin.
Par la suite, nous avons pris la route vers le nord ou nous
avons décidé de faire un arrêt dans une aire de camping-car de village pour y
passer la nuit. Chemin
faisant, le Mon Blanc Bourlingueur a connu ses premiers petits problèmes de
santé. Lors d’une montée sur une grande
route, il a soudainement subi une perte de puissance et le moteur s’est même
arrêté pour repartir après une brève pause. Est-ce un effet de la chaleur
excessive ? Nous avons repris la route
vers le nord en ciblant une aire de camping-car à Planfoy près de Saint-Étienne.
Une aire superbe située à flan de coteau avec surfaces pavées et gazonnées. Question
d’obtenir un diagnostique sur le Bourlingueur, nous avons pris contact avec un
concessionnaire Fiat de Saint-Étienne et obtenu un rendez-vous pour le
lendemain en matinée. Espérons qu’une
bonne nuit de sommeil nous remettra de toutes ces émotions.
26 juillet – Encore du magasinage !
Après notre petit déjeuner, nous prenons la route vers
St-Étienne pour trouver le concessionnaire Fiat… l’adresse de Fiat est « rue
Mecker ». Lorsque nous demandons
cette rue au GPS, il nous indique « rue de la Mécanique ». Nous espérons arriver au bon endroit mais
chemin faisant, le GPS du véhicule nous fait tournoyer dans un centre
industriel. Nous demandons la route à
notre second GPS, il nous fait tournoyer aussi et Denis n’en peu plus, les deux
GPS parlent en même temps ou chacun leur tour !
Finalement, nous demandons notre route et trouvons le concessionnaire
Fiat. Nous sommes très bien reçus et
après une vérification d’une heure, on nous informe que tout est parfait, sans
frais, que ce n’était qu’un ajustement.
Deuxième arrêt à Saint-Étienne, un grand magasin
E-Leclerc. C’est là que nous achetons
une nouvelle caméra pour Denis. C’est un modèle beaucoup plus compact que la
précédente, ce qui sera utile car elle pourra être insérée dans une poche de
pantalon. C’est aussi le premier plein d’essence « gazole » du
Bourlingueur mais tout va bien, la trappe d’essence est ouverte facilement et le
paiement facile.
Nous poursuivons donc notre chemin vers le nord car nous
avons rendez-vous lundi avec nos parrains français pour récupérer l’original de
notre carte grise (immatriculation).
Nous nous arrêtons à une aire de camping-car car à Varennes-sur-Aire, au
centre-ville, en espérant qu’il y a un lavoir car nous en avons bien
besoin. Pas de lavoir dans ce village
mais il y en à 10 km
à l’est. Nous nous rendons donc à
Saint-Pourçain-sur-Sioule et trouvons l’aire de camping-car… encore là, nous sommes agréablement
impressionnés : stationnements gratuits sur l’herbe, sur le bord de la
rivière, pour 75 véhicules, le tout paysagé et tout près du centre. Nous décidons donc de faire baignade et de
remettre le lavage à demain. Il fait
encore très beau et chaud, ciel bleu avec températures dans les 33 degrés.
27 juillet – Saint-Pourçain-sur-Sioule et remontée vers le
nord !
Première tâche de notre journée, en ce samedi, c’est le
lavage des vêtements. Nous nous rendons donc
dans le centre de Saint-Pourçain-sur-Sioule et malgré les appréhensions de
Claudine, réussissons à se stationner en parallèle sur la rue en prenant deux
places mais sans trop dépasser dans la rue. Le
lavage en route, nous en profitons pour visiter cette belle petite ville, qui a
accueilli le départ de l’étape du Tour de France le 13 juillet dernier. Tout est décoré pour l’événement. Il y a des fleurs partout, mais surtout des
vélos, des maillots jaunes, des drapeaux du Tour et toutes les vitrines des
commerces arborent un dessin humoristique d’un cycliste dans diverses
situations. En ce samedi matin, il y a
un marché au centre-ville. Nous trouvons
des nappes pour le Bourlingueur à très bas prix et de délicieuses fraises d’un
producteur qui nous informe que la saison s’étend de mai à novembre. Nous achetons également du jambon séché,
genre Proscuito, produit de la région, que nous dégustons au dîner. Nous visitons l’église dont une partie date
de 1246, vraiment très vieux !
Nous poursuivons ensuite notre route vers le nord, jusqu’à
la vallée de la
Loire. Nous nous
arrêtons à Sully-sur-Loire et l’aire de camping-car est située dans un parc à
côté du Château sur le bord de la
Seine. En plus, il y a
une foire agricole et un cirque sur les terrains adjacents. En prenant une marche en soirée, nous
constatons également qu’il y a une piste cyclable qui longe la Loire à partir
de notre stationnement. Nous aurons donc
de quoi s’occuper demain car nous y demeurons deux nuits.
Dimanche 28 juillet – Château, vélo et parade à
Sully-sur-Loire
Ce matin, nous utilisons nos vélos pour la première fois, en
allant au centre du village où nous achetons des produits frais au marché,
notamment du tartare de truite qui fera notre délice en fin d’après-midi. Une fois nos achats rangés dans le
Bourlingueur, nous empruntons la piste cyclable qui longue la Loire pour une
quinzaine de kilomètres, question de tester nos vélos. Même si ce ne sont pas des vélos très
performants, nous en sommes satisfaits et ils feront notre bonheur tout au long
de notre périple.
Après le dîner, nous nous rendons à pied au village pour la
parade des Comices – nouveau mot pour nous qui signifie « réunion
d’agriculteurs », soit nos foires agricoles. Nous ne connaissons pas l’heure du départ
mais comme il y a plein de gens qui attendent, nous en déduisons qu’elle n’est
pas loin. Nous nous installons donc à un
café terrasse, à l’ombre, pour prendre une limonade et attendre le défilé. Après une heure d’attente, toujours pas de
parade. Denis prend une bière et nous
engageons la conversation avec nos voisins, des Portugais installés en France
depuis plusieurs décennies. Ils nous
parlent de leur beau pays d’origine que nous ne manquerons pas de visiter. Encore une heure d’attente et finalement le
défilé se pointe. Ce sont les villages
environnants qui ont fabriqué des chars allégoriques selon le thème du
cinéma. Chacun des treize chars
représente un film français connu. Il y
a aussi plusieurs ensembles musicaux, genre des fanfares paroissiales. C’est très typique et coloré, d’autant plus
que les confettis sont à la
mode. Presque tous les
participants en lancent dans la foule et nous en retrouvons même dans nos
poches.
La parade terminée, nous nous rendons au Château de Sully
pour la visite. La première construction
remonte au moyen âge. Il est entouré
d’eau et le pont-levis a été remplacé par un pont fixe. Il ressemble au château de la Belle au bois
dormant. L’histoire nous dit que le
château fut remanié et embelli par Maximilien de Béthune, duc de Sully et
ministre d’Henry IV qui l’acquit en 1602.
Les descendants du duc possédèrent ce château jusqu’en 1962.
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