12 août –
Le Chalet des Bons Fromages à Le Praz-de-Lys
Après
une journée de repos au camping Mer de Glace de Chamonix, nous reprenons la
route aujourd’hui en nous dirigeant vers le nord. Nous choisissons de profiter à nouveau de
notre abonnement à France Passion en dormant chez une famille du réseau. Notre choix s’arrête chez Noël Depoisier,
producteur de fromages de vache et chèvre située dans une ferme auberge
d’alpage. Nous empruntons la petite route du Col de la
Ramaz et trouvons facilement la ferme. Madame Depoisier
nous accueille gentiment, entourée de cinq chiens ! Un autre camping-car est
déjà sur place et nous faisons la connaissance de Soizic et Raphaël, des
français qui demeurent à La Roche-S-Yon en Vendée, pas très loin de Nantes. L’endroit est situé dans des prés très haut
en montagne et nous avons une vue magnifique sur les Alpes et le mont
Blanc. Nos voisins nous mentionnent
qu’ils ont soupé à l’auberge hier et que c’est très typique. À ce moment, un groupe de chèvres de
montagnes, avec leurs cloches accrochées au cou, passent juste devant nous.
Nous
rencontrons madame Depoisier et lui demandons d’acheter du fromage. Elle nous dit « tantôt, il faut que
j’aille chercher mes vaches » et elle part en « quatre
roues » – appelée la Papemobile – avec ses cinq chiens. Elle revient plus tard au son de son troupeau
de 70 vaches, toutes parties brouter plus haut dans la montagne. Il y en a de toutes
variétés, donc de toutes les couleurs et aussi plusieurs veaux. Les cinq chiens de berger sont au travail et
aide à ramener le troupeau. Nous sommes
émerveillés de voir ces belles vaches descendre des coteaux et passer un peu
partout, au travers de quelques automobiles stationnés sur le petit chemin. Elles s’arrêtent tout près de notre emplacement
et nous vivrons au son de leurs cloches jusqu’à leur départ pour retourner dans
ces pâturages demain matin.
Nous
allons ensuite dans le bâtiment de production des fromages et nous avons un
choc en entrant… nous aimons les fromages forts mais là, l’odeur est vraiment
forte ! Madame Depoisier nous fait
goûter à la Tome, au Beaufort et au Gruyère.
Notre choix se porte sur le Gruyère et elle nous en coupe une
« petite » tranche de la grosse meule (un GROS morceau selon nous). Nous achetons aussi une meule de fromage de
chèvre et le tout nous coûte seulement 10 euros. Vraiment pas cher pour cette quantité de
fromage. Nous décidons alors de
continuer l’expérience en dînant (soupant) à l’auberge. Elle nous dit donc « à 8 hres ».
Après
une petite marche dans les environs et un apéro avec nos nouveaux amis
français, il est l’heure du repas. Nous
mangeons à l’intérieur de l’auberge, qui est très rustique, car dans ces
hauteurs les soirées sont fraîches.
C’est très chaleureux, des nappes à carreaux rouge et blanc et des
tentures tissées représentant des vaches.
Nous prenons le menu typique de la région : de la matouille… c’est du fromage Tome fondu avec vin banc et
ail que nous versons sur des pommes de terre bouillies entières que nous avons
préalablement épluchées. Il y a une
assiette de charcuterie servi avec le tout et agrémenté d’un vin au pichet très
respectable. C’est délicieux… mais
beaucoup trop bourratif pour nos petits estomacs de citadins.
Ensuite on nous apporte des bols vides et nous préparons notre dessert avec les ingrédients qu’on nous apporte ensuite : de la faisselle (fromage frais, genre de riccota), de la confiture de pruneaux, de la crème fraîche et dela Poire William. Délicieux mais encore là,
riche et sucré… Madame Depoisier nous
explique qu’ils ont une ferme à Taninges, au bas du Col de la Ramaz.
En juin, ils font la transhumance, c’est-à-dire qu’ils
amènent le troupeau ici dans la montagne pour l’été. Ils invitent les gens à participer à
l’activité, qui dure 3 à 4 heures sur 15 kilomètres et
ensuite c’est la fête pour le repas du midi.
Nous regardons le cahier de photos de la transhumance des deux dernières
années. Elle nous mentionne aussi qu’il
y a de belles randonnées dans le coin. Soizic
et Raphaël viennent nous rejoindre et nous terminons la soirée par
d’intéressantes discussions sur la France et le Québec.
Ensuite on nous apporte des bols vides et nous préparons notre dessert avec les ingrédients qu’on nous apporte ensuite : de la faisselle (fromage frais, genre de riccota), de la confiture de pruneaux, de la crème fraîche et de
13 août – Le Praz-de-Lys
Nous
nous réveillons au son des cloches à vache et nous sommes accueillis par les
chiens de berger venus réclamer une petite caresse ainsi qu’une chèvre qui adore
se frotter au camping-car et vient nous voir dans l’ouverture de la porte. Après le petit-déjeuner,
nous partons pour une randonnée pédestre.
Nous montons jusqu’à un lac de haute montagne et y rencontrons plusieurs
randonneurs ainsi que le troupeau de vaches des Depoisier. Après avoir fait le tour du lac, nous
redescendons pour prendre le repas du midi avec nos nouveaux amis français.
En
après-midi, nous redescendons le Col de la Ramaz sur un ou deux kilomètres et
nous arrêtons à l’Aire de camping-car de Sommand/Le Praz-de-Lys pour y
dormir. Encore une fois, le site est très
propre, offre une belle vue sur les montagnes et comprend plusieurs bornes pour
l’électricité. Nous pouvons nous
brancher pour 12 heures pour 6 euros.
14 août – Vers Evian-les-Bains
Nous
reprenons la route aujourd’hui et Denis a fait une petite liste de courses pour
le Bourlingueur. Finalement, la petite
liste est assez longue et nous prend presque toute la journée. Nous avons passé par la
ville d’Annemasse, située sur la frontière avec la Suisse et tout près de
Genève. À l’Office du Tourisme, on nous
indique qu’il n’y a que deux campings dans le coin et le transport en commun
vers Genève nous semble difficile. Nous
décidons de remettre notre visite de Genève à plus tard, lorsque nous serons du
côté nord du Lac Léman et nous nous arrêtons au camping les Huttins de
Amphion-les-Bains, situé entre Thonon-les-Bains et Évian-les-Bains. Nous y resterons donc trois soirs pour
visiter les environs.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire