21
août
Au
lever ce matin, nous admirons le magnifique lac des Quatre-Cantons sur lequel
se trouve la belle ville de Lucerne située à l’autre bout du lac. Ici,
complètement à l’est, nous sommes dans une partie où le lac ressemble à un
fjord. Nous prenons quelques photos
avant notre départ, direction l’Autriche.
Nous
passons par le Liechtenstein, petite principauté de 160 km2,
35 000 habitants, coincée entre l’Autriche et la Suisse. Un des pays les
plus riches au monde, les entreprises étrangères y sont attirées par un régime
d’impôt plus que favorable – on en compterait plus que d’habitants ! Nous
faisons un arrêt à un poste d’essence et y achetons une carte routière de
l’Autriche. Heureusement, car la gentille
dame, parlant quelques mots de français et d’anglais, nous offre d’acheter une
vignette obligatoire pour les autoroutes de l’Autriche (pas cher, 10 euros pour
10 jours).
Nous
sommes donc maintenant en règle pour poursuivre notre route. Nous entrons en Autriche par Feldkirch,
empruntons l’autoroute A12/E60 et jusqu'à Innsbruck, sur 73 km , nous traversons pas
moins de 25 tunnels, donc un de 14
km de long, cinq d’au moins 5 km et plusieurs autres de 1
à 2 km ,
sans compter les plus petits. Nous
sommes finalement plus souvent dans des tunnels qu’à l’extérieur. Nous avons peine à imaginer ce qu’était la
route avant le percement de ces nombreux tunnels. Denis a bien hâte que cette route intérieure
se termine car c’est assez hypnotisant d’être dans ces couloirs sombres. Cette route, qui a dû coûter une fortune à
construire, est entièrement gratuite (avec vignette) sauf pour l’Arlbergtunnel
de 14 km
qui a coûté 9 euros.
Après
Innsbruck, nous poursuivons notre route dans le Tyrol jusqu’à notre
destination : Lofer. Pourquoi cette destination : lorsque nous avons
fait notre tournée d’Europe en 1987 avec notre Westfalia, le village de Lofer
(et son camping à St. Martin bei Lofer) fut notre « coup de cœur » et
nous tenons à y revenir en 2013. Notre
premier arrêt se fait à l’épicerie du village.
C’est notre premier marché entièrement en allemand (en Suisse, les
étiquettes étaient trilingues – français/allemand/italien). Tout un exercice de compréhension – surtout
que les produits sont assez différents que ceux de la France – donc, ça prend
du temps mais on y arrive ! Nous
arrivons au camping fatigués mais heureux de retrouver cet endroit qui nous
fait souvent rêver depuis 1987.
Accueil du camping Grubhof à St. Martin Bei Lofer |
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